Pendant les vacances, on aime se prélasser sur le sable chaud ou en terrasse, accompagné d’un bon livre qui nous change les idées. Voici donc 3 romans «feel good» dans lesquels plonger cet été.
«Les couleurs du silence», de Delphine Giraud
©Fleuve
Après «Six ans à t’attendre» et «Doucement renaît le jour», Delphine Giraud signe un troisième roman riche en rebondissements, mêlant histoires d’amour et secrets de famille. Dans «Les couleurs du silence» (éd. Fleuve), Karl, agent immobilier, et Lila, une jeune graphiste passionnée de dessin, filent le parfait amour. Mais quelques mois après avoir emmenagé ensemble à Saumur, dans une grande demeure, les fantômes du passé de Karl refont surface.
Tout bascule avec la réception de cette lettre, écrite par son frère, Pierre, à qui il ne parle plus depuis la mort de leurs parents, décédés dans un accident domestique. Lila va alors tenter de découvrir qui est réellement l’homme dont elle tombée amoureuse. Amour et suspens sont au menu de ce roman bien ficelé, qui réserve plein de surprises, et se lit très facilement grâce à une écriture fluide. Delphine Giraud joue avec le lecteur en l’orientant vers de fausses pistes, jusqu’à la révélation finale.
«Les couleurs du silence», Delphine Giraud, éd. Fleuve.
«La vie rêvée d’Ava», de Sophie Kinsella
©Belfond
Autre livre haut en couleurs à dévorer sur sa serviette : «La vie rêvée d’Ava», de Sophie Kinsella, notamment connue pour la série littéraire «L’accro au shopping». Cette comédie romantique remplie d’humour est construite autour d’une question : «L'amour peut-il tout surpasser ?» Plus précisément, on suit les aventures d'Ava, une jeune célibataire qui, après de nombreux rencards désastreux, décide de tirer un trait sur les sites de rencontre et de ne se fier qu’à une seule chose, son instinct.
Et celui-ci lui dit que l’amour de sa vie est ce bel inconnu rencontré en Italie lors d’un atelier d’écriture. Mais quand Ava et Matt se retrouvent à Londres, chez eux, c’est la douche froide. En réalité, ils n’ont rien en commun. Leurs modes de vie sont aux antipodes. Sans compter cette ex encombrante et cette famille étouffante. Mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Cet ouvrage dans l’air du temps, qui explore avec justesse la notion de concession et les relations amoureuses, est un bol d'air frais et redonne le sourire.
«La vie rêvée d’Ava», Sophie Kinsella, éd. Belfond.
«Et que quelqu’un vous tende la main», de Carène Ponte
©Fleuve
Une ode à l’entraide. Carène Ponte fait résonner l’air de «Tout le bonheur du monde», de Sinsimilia, dans son livre «Et que quelqu’un vous tende la main» (éd. Fleuve). Cette fois, la romancière met en scène trois femmes qui vous nouer une amitié très forte. Alors que Valérie et Anna séjournent au Jardin des Cybèles, une maison de repos qui accueille des personnes écorchées par la vie, elles font la connaissance de Charline, qui tient un salon de thé à côté de l’établissement.
Après une nouvelle dramatique, le trio va tenter de surmonter ses traumatismes et de profiter à nouveau de la vie en s'offrant uen virée au bord de la mer. Addictif, émouvant et rythmé, ce roman choral, qui alterne les points de vue des trois protagonistes, touche en plein cœur et aide à prendre de la distance sur ses propres soucis, sans tomber dans la mièvrerie. A la dernière page, on a du mal à dire quitter les héroïnes. A travers elle, l’auteure aborde de nombreux thèmes tels que la dépression, la maladie, la famille, mais aussi la maternité, toujours avec délicatesse et bienveillance.
«Et que quelqu’un vous tende la main», Carène Ponte (éd. Fleuve).