«Inventing Anna» raconte l’histoire d’Anna Delvey, née Sorokin, une prétendue riche héritière allemande qui a intégré l’élite new-yorkaise et escroqué de nombreuses personnes. Pour pouvoir raconter cette histoire, Netflix a dû payer des droits d’adaptation à Anna Delvey en personne.
Si la mini-série de Netflix se base sur l’article de presse «How Anna Delvey Tricked New York’s Party People» (littéralement : Comment Anna Delvey a trompé les fêtards de New York), écrit par la journaliste américaine Jessica Pressler, la plate-forme de streaming a également dû verser de l’argent à l’arnaqueuse elle-même.
En effet, pour pouvoir raconter, de manière romancée, l’histoire d’Anna Delvey, Netflix a dû lui verser pas moins de 320.000 dollars (environ 280.000 euros) a révélé Insider. Actuellement en prison pour plusieurs chefs d’accusation, dont la fraude, le vol et l’escroquerie, Anna Delvey n’a pas réellement touché l’entièreté de la somme.
Priorité aux remboursements de ses dettes
Il faut savoir qu’une loi particulière est en vigueur dans l’État de New York : la loi «Son of Sam». Cette dernière interdit qu’un criminel puisse tirer quelconque profit de ses crimes. Anna Delvey n’échappe donc pas à cette règle.
Elle n’a pas pu recevoir tout de suite les droits payés par Netflix et la société de production Shondaland (qui produit également «Grey’s Anatomy», «How to Get Away With Murder», «Scandal»ou encore «La Chronique des Bridgertons»), car la juge avait bloqué ses comptes depuis mai 2019.
Cependant, la somme a finalement été débloquée afin de permettre à Anna Delvey de rembourser toutes ses dettes et de verser des dédommagements. Ainsi, 199.000 dollars ont été utilisés pour rembourser les différentes banques escroquées, 24.000 dollars pour régler ses amendes et 75.000 dollars pour payer ses droits d’avocats.
Il lui reste ainsi 22.000 dollars sur les droits qu’elle a touchés, sachant que les frais d’avocats pourront être plus élevés une fois que la procédure judiciaire sera terminée.