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Cinéma : les 3 comédies françaises à voir en février

Le Palmashow est de retour avec le film «Les Vedettes».[©DR]

«Super-héros malgré lui», de et avec Philippe Lacheau, «Zaï Zaï Zaï Zaï», de François Desagnat, adapté de la bande dessinée hilarante de Fabcaro, «Les Vedettes», le nouveau film du Palmashow…Voici 3 comédies françaises à voir en février qui ne manqueront pas de redoner le sourire au public.

«Super-héros malgré lui», de Philippe Lacheau

Après «Nicky Larson et le parfum de Cupidon», Philippe Lacheau est de retour au cinéma avec «Super-héros malgré lui», une comédie d’action dont il est l'acteur principal et le réalisateur. Ce film qui tourne en dérision la culture Marvel et DC, et réunit notamment ses complices de la «Bande à Fifi», Elodie Fontan, Tarek Boudali, et Julien Arruti.

Les spectateurs retrouveront non pas Batman, mais Badman, alias Cédric, un apprenti comédien, incarné par Philippe Lacheau. Après un entretien lunaire avec la productrice d’un film de super-héros, campée par Chantal Ladsou, qui précise que l’acteur principal «n’a vraiment rien à voir avec Batman parce qu’il n’a pas de cape», il décroche son premier rôle. Peu de temps après, Cédric est victime d’un accident de voiture à bord de la Badmobile et perd totalement la mémoire. A son réveil, vêtu du costume de l'homme chauve-souris, il se prend pour le personnage du film. Il se présente comme étant l’ami de Spider-Man, et pense devoir délivrer sa famille, qui est tenue en otage par un clown maléfique. Au fil de ses mésaventures, le justicier agressera des policiers, enlèvera l’enfant de son idole dans un château, volera des voitures… mais donnera aussi une bonne leçon aux méchants.

On assiste alors à plusieurs scènes de combat et autres courses poursuites bien élaborées, qui empruntent à bon escient les codes visuels des films d’action américains. Cette comédie au scenario bien ficelé a le superpouvoir de nous faire oublier tous nos tracas, tant les situations délirantes, les blagues qui font mouche et autres gags visuels, pour la majorité très drôles, s’enchaînent à une belle cadence. Et les fans de super-héros pourront s’amuser à dénicher les allusions aux films Marvel et DC Comics distillées au fil du long-métrage, en sachant qu’il n’est pas nécessaire de connaître cet univers pour comprendre l'histoire et passer un moment de franche rigolade.

«Super-héros malgré lui», Philippe Lacheau (1h22), actuellement au cinéma.

«Zaï Zaï Zaï Zaï», de François Desagnat

Des éclats de rire assurés. Dans «Zaï zaï zaï zaï», signé François Desagnat et adapté de la bande-dessinée culte de Fabrice Carot, dit Fabcaro, l’excellent Jean-Paul Rouve se glisse dans la peau de Fabrice, un acteur de comédie qui devient l'homme le plus recherché de France. Après avoir fait ses courses au supermarché, ce père de famille découvre au moment de régler qu’il a oublié sa carte de fidélité dans la poche d’un autre jean. Sous le choc, la caissière alerte le vigile. Ce dernier demande alors au client désemparé de bien vouloir le suivre, sans quoi il fera une roulade arrière. Mais il refuse et prend la fuite après avoir menacé la sécurité à l’aide d’un… poireau.

Très vite, cet incident se transforme en véritable chasse à l’homme et fait la Une des médias. Alors que le pays tout entier est en émoi, Fabrice tente de trouver un endroit sûr pour se cacher et fait de l’auto-stop. Il y a bien une voiture qui s’est arrêtée mais, malheureusement, il ne connaît pas les paroles de «Siffler sur la colline» de Joe Dassin, et est contrait de descendre de la voiture quelques mètres plus tard. Pendant ce temps, un film retraçant cette affaire est en préparation, sa femme trouve l’amour dans les bras de l’acteur principal, les chaînes de télévision font dire ce qu’ils veulent aux voisins, et la police attend les résultats ADN présents sur le poireau pour identifier le suspect, alors que son identité est déjà connue.

Derrières ces situations loufoques, ce film jouissif aux dialogues déjantés met en lumière les dysfonctionnements de notre système, et dresse le portrait d’une société paranoïaque et hystérique, où tout le monde semble s’indigner de manière stérile. Quant à la distribution, elle est sans faille. On retrouve notamment Julie Depardieu, Ramzy Bedia, Julie Gayet et Yolande Moreau, des acteurs qui incarnent à merveille les portraits hauts en couleur imaginés par le bédéiste.

«Zai zai zai zai», François Desagnat (1h23), au cinéma le 23 février.

«Les Vedettes», de Jonathan Barré

«Pile, pile ? Poil !». Pour se divertir ce mois-ci, on peut aussi compter sur les acteurs et humoristes Grégoire Ludig et David Marsais, alias Le Palmashow. Six ans après «La folle histoire de Max et Léon», le duo de choc remet le couvert avec le film «Les Vedettes», dont la réalisation est une nouvelle fois signée Jonathan Barré. Alors que Daniel (Grégoire Ludig), un chanteur raté en quête de reconnaissance, tente de joindre les deux bouts en travaillant au SAV d’un magasin d’électroménager, il découvre que son collègue, employé du mois, a un talent qui peut lui rapporter gros. Naïf, vaniteux, et persuadé d’être le futur manager, Stéphane (David Marsais) connaît sur le bout des doigts le montant de tous les appareils.

Pour tenter d’empocher 100.000 euros et ainsi rembourser ses dettes, il le force à participer au jeu «Le Prix à tout Prix». Mais tout ne va évidemment pas se passer comme prévu. Daniel, ou «simplement Dan», va casser le nez du producteur, sortir un clip, participer à une émission de télé-réalité… Tandis que Stéphane, faute de paiement, est contraint d’héberger son père, jusqu’alors résident dans une maison de retraite. Avant de partir, il a quand même demandé le prix d’un lit dans la cave, juste par curiosité.

«Les Vedettes», qui égratigne le monde des jeux télévisés et les grandes entreprises, qui licencient leurs employés sans ménagement, manque parfois de rythme, mais ne décevra pas les amateurs de leur humour potache et absurde. Au programme : des sketchs, de la bonne humeur, de la musique, et de l’émotion. «On a voulu reprendre le modèle du 'Dîner de con' ou de 'La chèvre' mais avec le twist que ce sont deux types très bas de plafond, très seuls, qui se serrent les coudes dans leurs projets», a expliqué Daniel Marsais.

«Les Vedettes», Jonathan Barré (1h42), au cinéma le 9 février.

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