Serge Joncour, avec «Nature humaine», a remporté lundi le prix Femina du roman français, alors que la plupart des autres récompenses littéraires, suivant ainsi la décision du jury du Goncourt, ont reporté leur édition en attendant la réouverture des librairies.
Avec «Nature humaine» (Flammarion), Serge Joncour, 58 ans, signe un grand roman rural qui dépeint les mutations de la France à la fin du XXe siècle, à travers le destin d'une famille d'agriculteurs du Sud-Ouest.
[Prix Femina 2020]
Toutes nos félicitations à @sergeJONCOUR qui remporte le #PrixFemina 2020 avec son roman « Nature Humaine ».
Retrouvez l'ouvrage sur les sites de vos libraires! https://t.co/8ev1bTkGv7 pic.twitter.com/K5tLEXcEN1— Editions Flammarion (@Ed_Flammarion) November 2, 2020
Le prix Femina du roman étranger est allé la Britannique d'origine sud-africaine Deborah Levy, pour son diptyque autobiographique, «Le Coût de la vie» et «Ce que je ne veux pas savoir» (Editions du Sous-Sol).
Christophe Granger, pour «Joseph Kabris ou les possibilités d'une vie» (Anamosa), remporte le prix de l'essai. Enfin, un «Prix spécial du jury» a été décerné au Libanais Charif Majdalani, pour «Beyrouth 2020» (Actes Sud).
Le jury exclusivement féminin s'est distingué d'autres prix (tels que le Goncourt ou L'Interallié, reportés sine die) en estimant qu'il valait mieux remettre sa récompense malgré le confinement qui interdit l'ouverture des commerces «non essentiels», dont les librairies.
«L'événement annuel des prix littéraires constitue un acte de soutien capital à tous les acteurs de la chaîne du livre, éditeurs, libraires et auteurs qui, en ce moment, résistent par tous les moyens aux circonstances contraires. Nous sommes entièrement solidaires des libraires», a expliqué le jury du Femina.