«C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l'humanité». Dans l’esprit collectif, cette phrase prononcée par Neil Armstrong le 21 juillet 1969 est associée au premier pied posé sur la lune. Des doutes subsistent pourtant sur son exactitude.
A son retour sur terre, l'astronaute lui-même affirme qu'il aurait dit «c’est un petit pas pour UN homme». Seulement, en 1999, il revient sur ces propos et il explique qu'il n'entend pas le «UN» sur l'enregistrement audio.
Présent dans la salle de retransmission en 1969, le journaliste Joel Shurkin rapporte que le doute était déjà présent ce jour-là. Afin de sortir une version commune pour le Washington Post et le New York Times, c'est finalement le fameux «petit pas pour l'homme» qui est retenu par la presse.
Un Australien parvient à isoler le «UN»
D'après lui, «la transmission n’était pas claire» et l'équipe n'avait «pas le temps de réfléchir». «Nous ne pouvions pas nous permettre qu'un journal dise une chose et un autre quelque chose d'autre», témoigne le journaliste.
Les derniers doutes ont été levés par un informaticien australien, Peter Shann Ford, rapporte le Figaro. A l'aide d'un logiciel, il est parvenu à isoler le «UN», dévoilant ainsi la phrase prononcée par Neil Armstrong : «C'est un petit pas pour un homme, un bond de géant pour l'humanité».