Vingt ans après ses débuts, l’inspiration ne lui manque pas. Sans fioritures, ni maquettes arrangées et réalisées en petit comité avec pour seuls partenaires Albin de la Simone et Jean-Baptiste Brunhes, Miossec livre onze nouvelles pépites musicales écrites «comme un couillon avec ma guitare et trois fois rien au clavier», avoue-t-il.
Le Brestois s’est isolé chez lui, dans le Finistère, pour retrouver l’essence même de sa musique et des thèmes qu’il affectionne. La vie, la mort, les jours qui s’écoulent ponctuent Ici-bas, ici même, l’un des albums les plus réussis de cet artiste entier et sincère.
Après avoir notamment collaboré au dernier disque de Johnny Hallyday, L’attente, Miossec a voulu un album personnel, authentique, plein de délicatesse, trois ans après Chansons Ordinaires. Il se produira le 22 avril sur la scène parisienne de La Cigale, avant de rejoindre le lendemain la programmation du Printemps de Bourges.
Ici-bas, ici même, Miossec (Pias).