Emma est la sœur de Meinwerk (vers 975-1036), saint évêque allemand de Paderborn.
On dit que sa mère est une femme insupportable dont son père ne vient jamais à bout. Il reporte toute son affection sur sa fille qui a toutes les vertus. Après son mariage avec le comte Ludger, elle reste veuve pendant quarante ans. Elle donna toute sa fortune aux pauvres et à l’Eglise. Elle ne devint jamais religieuse, mais vécut dans une attention très grande aux autres. Elle meurt vers 1040 et repose dans l’église de Brême. Elle n’a rien à voir avec une autre veuve du nom d’Emma, parente de l’empereur saint Henri. Fêtée le 29 juin, elle vécut à la même époque en Autriche. Après la mort de son mari et de son fils, elle fonde neuf paroisses et une abbaye. On dit qu’elle voulait qu’y soit assurée la louange perpétuelle par des équipes de moniales qui se relaieraient nuit et jour. Elle décède en 1045.
Pensée spirituelle :
«Malheur à qui fait des veuves sa proie.» (Isaïe)
Courte prière :
«Dieu, donne à ma main de veuve la force que j’ai méditée.» (Livre de Judith)
Vieux proverbe de ce jour (c’est aussi la fête de saint Ursmar) :
«Saint Ursmar prend la dernière neige de l’an.»
Éphéméride du 19 avril :
Le pape Benoît XVI gouverne l’Eglise catholique. Il est le 265e successeur de saint Pierre. Depuis 1993, il est commandeur de la Légion d’honneur. Il a déjà effectué vingt-deux voyages hors d’Italie. Il est venu à Paris et à Lourdes en 2008, a présidé les Journées mondiales de la jeunesse à Cologne, Sydney et Madrid et a convoqué les jeunes en 2013 à Rio de Janeiro. Il a publié trois encycliques. Il a procédé à trente-sept canonisations, dont trois Françaises : Mère Théodore Guérin, Marie-Eugénie Milleret et Jeanne Jugan. Benoît XVI, désigné en 2005, a renoncé à son ministère le 28 février dernier.
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