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Nice Jazz Festival : forte hausse de la fréquentation

Les chanteurs maliens Amadou et Mariam sur scène lors du Nice Jazz Festival, le 12 juillet 2012[AFP]

La 19e édition du Nice Jazz Festival, qui s'est déroulée du 8 au 12 juillet, a accueilli près de 35.000 spectateurs, soit une hausse de 13% par rapport à 2011, a annoncé le député-maire (UMP) de Nice, Christian Estrosi, lors d'une conférence de presse jeudi.

"La fréquentation totale sur l'ensemble du festival a été de près de 35.000 personnes, soit une moyenne journalière de 6930 spectateurs et une augmentation de plus 13% par rapport à l'édition 2011", s'est félicité Christian Estrosi.

"J'avais pris un pari difficile et un risque majeur en reprenant le festival en régie municipale l'année dernière afin d'en faire un grand événement de vrai jazz", a-t-il ajouté.

Le maire a précisé que l'édition 2013 se tiendra aux mêmes dates que cette année (8-12 juillet) et sera parrainée par le batteur niçois, André Ceccarelli.

La dernière soirée du festival a été placée sous le double signe des musiques du monde et de la soul.

Grand spécialiste de la pedal steel guitar, Robert Randolph, à la tête de son Family Band, s'est livré à un étonnant numéro où le blues rock était roi. Délivrant une musique débordante de rythmes en tous genres, le jeune musicien s'est attaqué à des compositions monumentales de l'histoire du rock comme sa reprise parfaitement étonnante et décalée du célèbre "Voodoo Chile" de Jimi Hendrix.

Puis il a enchaîné rock'n'roll, rythmes de danse voire de transe allant jusqu'à échanger les instruments avec ses acolytes, passant successivement de la batterie à la guitare basse. Ambiance garantie auprès d'un public en plein délire.

Avec la performance de l'imposante - physiquement et vocalement - Sharon Jones, la soul music véridiques a repris tous ses droits.

Accompagnée des Dap-Kings - le groupe qui fut derrière de nombreux enregistrements de la regrettée Amy Winehouse - la chanteuse, élevée à l'école du gospel, a fait un spectaculaire retour dans le passé avec du pur et dur rhythm'n'blues, tel qu'il était conçu alors que cette musique afro-américaine était à son apogée dans les années 1960.

Soutenue par une formidable section de cuivres, Sharon Jones, originaire d'Atlanta, comme un certain James Brown - dont elle a repris un des morceaux du répertoire - a délivré une soul et un r'n'b basiques, authentiques et populaires. De la soul dans l'âme.

Toute l'âme du Brésil à la fois moderne et classique s'est retrouvée dans la prestation très zen du chanteur et guitariste Gilberto Gil.

Figure légendaire de la bossa nova, cet ancien ministre de la Culture brésilien, entouré d'un groupe où officiaient de nombreux instruments à cordes, s'est contenté d'une musique intimiste, certes poétique mais toujours délicate.

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