Battue par la Pologne (25-31), l’équipe de France de handball affronte, ce jeudi 21 janvier, la Biélorussie pour son premier match dans le tour principal de l’Euro 2016. Cette rencontre déjà capitale pour l’avenir des Bleus sera retransmise en direct et en intégralité sur BeIn Sports 1 à partir de 18h15.
Il n’y pas encore le feu à la maison bleue. Mais l’équipe de France de handball va devoir éteindre, jeudi soir, contre la Biélorussie, le début d’incendie allumé par la Pologne. Au risque sinon de voir s’envoler en fumée ses espoirs de qualification pour le dernier carré de l’Euro 2016. Car si les Bleus ont brûlé un joker avec le cinglant revers concédé face au pays hôte (25-31), ils ont encore leur destin entre les mains à condition de réaliser un sans-faute dans le tour principal. «C’est une défaite qui fait mal, mais on n’est pas mort, a confié Luka Karabatic. Il ne faut surtout pas baisser la tête, mais continuer de s’accrocher. Maintenant, on va être dans la peau du chasseur.»
On manque trop notre entame de match pour rivaliser. On est déçu mais on ne perd pas de vue l’objectif, on va se reprendre ! #allbleus
— Valentin Porte (@ValHand28) 19 Janvier 2016
Avec dans la mire des Experts, dans un premier temps, les Biélorusses. «Cela peut être un match piège. La Biélorussie est capable de tout sur un match. C’est une équipe avec des joueurs de talent et un leader, Siarhei Rutenka, qui est un très bon joueur», a souligné le frère cadet des Karabatic. Et pour ne pas connaître une nouvelle désillusion, les hommes de Claude Onesta vont avoir besoin de leurs cadres, et notamment Nikola Karabatic ou encore Daniel Narcisse qui ont incarné mardi soir la faillite collective française. «Cela ne m’inquiète pas du tout, a assuré Luka Karabatic. Ce sont de très grands joueurs, qui ont l’habitude de ça et cela ne va pas les arrêter. Il n’y a pas de joueur en particulier à pointer du doigt. On a tous des choses à revoir et à retravailler.»
Et le sélectionneur tricolore a identifié ces points, qui ont fait défaut à des Bleus souvent en manque de rythme au début de leur rencontre. «Il faut qu’on soit plus engagés, plus solidaires et plus agressifs» a insisté Claude Onesta. Le message sera-t-il entendu ? Il y a tout intérêt pour ne pas voir Thierry Omeyer et ses coéquipiers rentrer prématurément en France.