Lors du décès d’un conjoint, le veuf ou la veuve peut percevoir une pension dite de réversion. Certaines conditions peuvent augmenter son montant. Quelles en sont les modalités ?
Une majoration sur la réversion. À la mort d’un conjoint, l’époux survivant peut bénéficier d’une pension de réversion. Le site officiel du service public la définit comme «une partie de la retraite que l’époux(se) ou ex-époux(se) percevait ou aurait pu percevoir».
Cette pension est versée initialement à toutes les personnes d’au moins 55 ans qui sont ou ont été mariées sans minimum de durée avec le ou la partenaire décédé(e). Le bénéficiaire doit déclaré des revenus annuels inférieurs à 24.232 euros s'il vit seul ou 38.771,20 euros s'il est à nouveau en couple. Cette pension est reversée par l’organisme de Sécurité sociale.
Autre condition : pour être valable, la personne décédée devait «percevoir une retraite du régime général de la Sécurité sociale ou MSA» et avoir cotisé pour ce régime afin que son conjoint puisse percevoir cette pension.
Dans certains cas, elle peut être majorée à hauteur de 11,1% :
Avoir plus de 67 ans
Pour remplir les conditions de revalorisation, le conjoint survivant doit être âgé de 67 ans ou plus. Il faut qu'il perçoive déjà une pension de retraite en son nom propre pour recevoir une partie de celle de son défunt mari/femme.
Pour rappel, afin de bénéficier d'une pension de retraite à taux plein, il faut avoir cotisé un certain nombre de trimestres.
Toucher moins de 976,3 euros
Autre cas justifiant une majoration, le conjoint restant doit percevoir un montant cumulé de ses retraites inférieur à 976,26 euros. Enfin, vous pouvez attendre une majoration de 10 % si vous avez eu ou élevé au moins 3 enfants.