Ces derniers jours ont été marqués par la baisse surprenante des prix du carburant. Cependant, une nouvelle hausse serait à craindre dans peu de temps.
Une différence de prix concernant les carburants qui suffit à ravir les automobilistes français. Ces derniers temps, le tarif du litre de gazole est affiché en moyenne à 1,70 euro, à la pompe de nombreuses stations-service et parfois même encore en dessous.
Une baisse qui représente une économie d’environ 15 à 20 centimes par litre. Pour rappel, fin août dernier, le sans-plomb 95 coûtait en moyenne 1,97 euro par litre et le diesel 1,90 euro. Reste désormais à déterminer combien de temps cela pourrait durer.
Trois raisons avancées
Trois éléments pourraient être la cause de cette baisse des tarifs du carburant. Dans un premier temps, le coût du baril de pétrole est à prendre en compte. En effet, celui-ci ne cesse de baisser, ce qui implique un changement de prix sur la matière première qui constitue le carburant. En janvier 2023, le coût du baril était estimé a environ 86 dollars. Il a cependant fortement reculé, en baissant progressivement pour atteindre 74 dollars le mercredi 6 décembre dernier.
Le deuxième élément correspond aux promotions des distributeurs. Selon le ministère de la Transition écologique, cette diminution a été plus forte que la semaine dernière pour le gazole (qui a, pour sa part, reculé de 3,6 centimes) et l’essence (dont la baisse est de 2 centimes).
Enfin, cela peut s’expliquer par le taux de change entre l’euro et le dollar. Contrairement à quelques années auparavant, la valeur du dollar n'est pas supérieure à celle de l'euro. Ce rapport n'impacte donc pas le tarif à la pompe en ce moment. À l'inverse, si la valeur du dollar venait à repartir en hausse, les prix seraient fortement impactés et augmenteraient en conséquence.
Un sursis de courte durée ?
Cette baisse des prix ne devrait malheureusement pas durer indéfiniment. Il serait, en effet, très probable que le dollar reprenne le dessus et reparte ainsi à la hausse. En effet, la valeur du dollar a toujours été supérieur à l'euro, ce changement de cap n'a donc que très peu de chances de subsister. Par conséquent, le pétrole étant vendu en dollars, le prix des carburants va de nouveau augmenter.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait, par ailleurs, renouveler sa baisse de production de barils dès le début 2024. Cela devrait permettre de freiner l’offre et donc bloquer la chute des prix. D’autre part, les opérations à prix coûtant pourraient s’arrêter dès le mois de janvier.