A partir de ce jeudi 15 décembre, une aide sera destinée aux consommateurs prêts à réparer leurs équipements électriques et électroniques au lieu d’en racheter de nouveaux. Une mesure écologique qui devrait également améliorer le pouvoir d’achat.
Lutter contre l’obsolescence, en réparant plutôt qu’en jetant… Une évidence pour certains, mais qui peut tout de même nécessiter un coup de main. C'est pourquoi le gouvernement va mettre ne place, dès ce jeudi, une aide pour les particuliers qui souhaitent réparer leurs appareils électriques et électroniques.
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a donné des détails plus concrets sur ce «bonus réparation», et sur comment en bénéficier.
10 à 45 euros déduits en caisse
Adopté dans le cadre de la loi économie circulaire en 2020, le fonds réparation est doté de 410 millions d’euros pour six ans.
En pratique, cela signifie un coup de pouce allant de 10 à 45 euros pour les clients qui souhaitent faire réparer leurs appareils.
#Thread [1/6]#RÉPARATION | Le #BonusRéparation sera lancé le 15/12. Valable pour des appareils qui ne sont plus sous garantie, le bonus réparation (entre 10 et 45 euros suivant les appareils) est déduit instantanément, et de manière visible, de la facture de réparation pic.twitter.com/hcUPqG8UdK
— ecosystem.eco (@ecosystem_eco) November 15, 2022
Cette aide sera déduite directement à la caisse des réparateurs agréés. Les consommateurs devront ainsi faire appel à un réparateur labellisé «QualiRépar» – 500 en France pour le moment – pour en bénéficier.
Le montant du bonus réparation évolue selon le type d’outil (il s’élève par exemple à 45 euros pour un ordinateur), mais reste fixe quels que soient la marque et le montant de la réparation, détaille le site ecosystem.eco.
Une trentaine de produits concernés
Pour le moment, sont concernés les machines à café filtre, les fers à repasser, les aspirateurs, les perceuses, les lecteurs DVD, les smartphones, les PC, les téléviseurs, les instruments de musique, les vélos, les trottinettes et d'autres équipements électroménagers (frigos, lave-vaisselles…).
En 2024, vous pourrez, en plus, faire réparer les friteuses, les robots culinaires, les micro-ondes, les imprimantes, et en 2025, les sèche-cheveux et les ventilateurs.
Le nombre de réparateurs agréés devrait également, en principe, passer à 1.500 à l’horizon 2023, et à plusieurs milliers dans les années à venir, pour répondre à une demande de plus en plus forte.