Voici quelques conseils pour les estivants qui voudraient avoir un comportement respectueux de l'environnement pendant leurs vacances.
Débrancher les appareils électroniques
Avant de quitter son domicile pour une période plus ou moins longue, mieux vaut veiller à bien débrancher les appareils électroniques. Le mode veille représente en effet environ 10 % de leur consommation électrique annuelle.
Voyager léger
Le poids des valises a une influence directe sur la quantité de carburant utilisée par les véhicules. Par exemple, en allégeant ses bagages de 10 à 15 kg, on réduit la consommation entre 100 et 200 kg équivalent CO2 sur un vol entre Londres (Angleterre) et Tenerife (Espagne), selon l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.
Ne pas mettre la clim' à fond
La climatisation en voiture est aussi agréable qu'énergievore. Elle provoque en effet une surconsommation de caburant proportionelle à la différence de température entre l'extérieur et l'habitacle. Ainsi, rafraîchir sa voiture de 25 °C à 20 °C brûle jusqu'à 20 % d'essence supplémentaire, d'après l'Ademe.
Passer à la gourde
Pour remplacer les bouteilles ou les gobelets en plastique, extrêmement polluants, la mode est à la gourde. De préférence en aluminium, en inox ou en encore verre. Des matériaux «inertes» dotés d'une longue durée de vie.
Adopter le sac en tissu
Les «tote-bag» (de l'anglais «to tote », qui signifie trimballer) sont une idée plus durable pour remplacer les sacs plastiques jetables. Avec une nuance toutefois : un sac en coton doit être utilisé 50 fois pour avoir un impact positif sur l'environnement, et même 150 fois pour un modèle en toile, selon un récent rapport de l'Agence danoise de protection de l'environnement.
Délaisser sa voiture
Marche, vélo, transports en commun, bateau, rollers ou encore balade à cheval... Les façons de se déplacer sans utiliser son véhicule sont nombreux. Ils peuvent aussi s'inscrire dans une démarche de «slow travel», c'est-à-dire de voyage lent, afin d'oublier pour un moment la précipitation et le stress.
Penser au cendrier de poche
Un mégot de cigarette met douze ans à se décomposer. Or, il contient 2.500 substances toxiques différentes et peut contaminer à lui seul jusqu'à 500 litres d'eau. Autre chiffre glaçant : ces 32 dernières années, 32 millions de mégots ont été ramassés sur les plages du monde, ce qui en fait le déchet le plus répandu.
Faire attention à la crème solaire
Ces lotions posent un double problème en cas de baignade. Certains de leurs composants sont nocifs pour les coraux, ais une partie des crèmes bio ou «green» ne protègent pas assez bien du soleil. Pour bien choisir, le conseil est donc d'éviter les produits qui contiennent de l'oxybenzone (ou «BP3»), les molécules les plus critiquées. Autre solution : l'appliquer après la baignade.
Manger local
Outre le plaisir de découvrir les spécialités régionales, consommer des aliments en produit court permet d'éviter la pollution du transport et de la conservation. A titre d'exemple, 1 kg d’ananas du Ghana représente 5 kg de CO2 rejetés, d'après France Nature Environnement.
Ramasser les déchets
Les vacances seront aussi l'occasion de s'essayer au «plogging» (contraction de «plocka up», qui signifie ramasser en suédois), une pratique venue de Scandinavie qui consiste à récupérer les détritus pendant qu'on fait son jogging.