L’industrie de la mode figure parmi les plus polluantes. Soucieux de sensibiliser le public à une consommation responsable, Altermundi ouvrira, dès samedi 20 avril et pour une semaine, une boutique éphémère engagée et animée dans un lieu d’exception, sur la plus belle avenue du monde.
Jusqu’au 28 avril, le concept store, qui depuis 2003 propose sur son site une offre de produits écoresponsable et tendance, prend ses quartiers au Pavillon Elysée. Dans cet écrin d’exception, créé pour l’exposition universelle de 1900 au numéro 10 de l’avenue des champs Elysées exceptionnellement ouvert au public pour l'occasion, Altermundi proposera sur une semaine, une sélection de pièces mode, design, lifetsyle et de cosmétiques équitables, écologiques, éthiques. Un focus tout particulier sera proposé sur la gamme zéro déchet.
Parmi les marques présentées, on retrouvera notamment les emblématiques baskets Veja, les modèles en wax de la griffe Panafrica, les bijoux de la créatrice Aura ou encore des pièces signées Patagonia.
Plus qu’une séance de shopping green, des rencontres avec les acteurs de cette mode étique et des ateliers seront également organisés. Fabrication de bougies en cire de soja, de jeux en papier, de boucles d’oreilles seront ainsi proposés par Opaark, Coq en pâte et Ni une ni deux. Et pour encore plus de plaisir, le grand public pourra aussi profiter du café éphémère L’instant Té et de sa carte de produits responsables élaborée notamment par le chef Thierry Marx.
A noter : l’ouverture du pop-up store coïncide avec la Fashion Revolution qui se déroulera également du 20 au 28 avril. Lancée il y a six ans après le drame de Rana Plaza, qui avait causé la mort de de 1138 personnes, suite à l’effondrement d’ateliers de confection textile au Bangladesh, ce rendez-vous vise à sensibiliser les consommateurs, les professionnels mais aussi les pouvoir publics à une mode éthique à travers des nombreuses initiatives. Afin d’interpeler les marques, le collectif invite ainsi, pendant toute la semaine, les consommateurs à se photographier avec une pièce de leur dressing, étiquette apparente, puis de la poster sur les réseaux sociaux avec le hashtag #WhoMadeMyClothes. La révolution est en marche.