La location d'appartements entre particuliers ne cesse de faire de nouveaux adeptes. Pour ceux qui seraient tentés de louer leur bien, il n'est pas toujours évident de fixer un prix attractif et justifié. Tour d'horizon des grilles tarifaires des hébergements situés dans la Capitale mais aussi à Lyon, à Bordeaux ou encore à Marseille.
Afin d’aider au mieux les particuliers dans leurs démarches, Luckey Homes, service d’aide à la location prenant en charge la rédaction des annonces, l’accueil des hôtes, le ménage… a compilé les données tarifaires de 50.000 logements parisiens et a récemment présenté ses estimations selon l’emplacement de ces hébergements.
Sans trop d'étonnement, les hébergements situés dans le 1er, 4e, 6e, 7e et 8e arrondissements et donc proches des sites touristiques incontournables affichent un prix médian compris entre 100 et 95 euros la nuit pour un studio, suivis de près par le 2e et 3e avec des tarifs avoisinant les 85 euros.
Evidemment, plus les hébergements se situent en périphérie, plus les tarifs baissent au point d’être divisés par deux. Ainsi, les propriétaires d’un studio dans le 19e et 20e pourront espérer louer leur appartement 50 euros la nuit quand les hébergements situés plus à l’ouest et au sud de Paris oscilleront entre 75 et 55 euros. Dans les 10e, 11e, 12e, 14e et 18e, il faudra compter, en moyenne, 60 euros la nuitée.
Pour aller plus loin, l'agence propose surtout une carte tarifaire en fonction des stations de métro. Bien que deux hébergements soient situés dans le même arrondissement, les prix de ces derniers peuvent varier selon la station de métro la plus proche. Cette carte permet ainsi de constater des variations de prix plus locales et donne la possibilité aux loueurs de bénéficier d’une estimation bien plus précise.
© Luckey Homes, mars 2017.
Dans le 1er arrondissement, des stations comme Les Tuileries, Champs-Elysées et Palais Royal sont ainsi au-dessus du prix moyen, avec des tarifs oscillant entre 125 et 111 euros. A l’inverse, les hébergements situés à proximité du métro Châtelet affichent un prix inférieur au tarif médian, 75 euros contre 100 euros. De la même façon, les appartements situés près de la station Abbesses et Anvers seront mieux cotés que la plupart des adresses du 18e arrondissement.
Parce que les city breaks se multiplient et que les français aiment visiter leur pays, Luckey Homes a, par ailleurs, établi une estimation des locations à la nuit pour les grandes métropoles hexagonales telles que Lyon, Bordeaux et Marseille.
© Luckey Homes, mars 2017.
A Lyon, l'agence met en avant une fourchette de prix comprise entre 80 et 57 euros. Le 2e arrondissement sort ainsi son épingle du jeu avec des prix à la nuitée de 79 euros qu’il doit notamment à son quartier de Bellecour très prisé. Le 1er avec son quartier de la Croix-Rousse, le 5e qui comprend une partie du Vieux Lyon et le 6e arrondissements affichent, de leurs côtés, un tarif moyen de 70 euros. Comme à Paris, les hébergements situés en périphérie pratiqueront les prix les plus bas.
Alors que Bordeaux devrait attirer toujours plus de touristes cette année grâce, entre autres, à l’inauguration en juillet de la ligne grande vitesse entre Paris et la Belle endormie, les hébergements pour une ou deux personnes restent très accessibles quel que soit le quartier.
© Luckey Homes, mars 2017.
Seulement une dizaine d’euros séparent les prix des arrondissements les plus chers et les moins onéreux. Evidemment, le centre- ville affiche les tarifs les plus élevés avec un prix moyen évalué à 63 euros la nuitée. Les quartiers des Chartrons, connu pour sa vie nocturne et ses nombreux restaurants, comme celui de Caudéran, tous deux situés de part et d’autre du centre-ville, permettront aux loueurs de proposer des prix aux alentours de 58 euros. En périphérie, il faudra compter entre 52 et 57 euros.
Enfin, pour tous les Marseillais qui souhaiteraient profiter de l'arrivée du soleil et des vacances d'été pour mettre leurs logements en location, l'agence s'est intéressée aux prix pratiqués dans la Cité Phocéenne.
© Luckey Homes, mars 2017.
Comme nombre de villes balnéaires, les hébergements situés sur la côte pourront, cette fois, pratiquer les tarifs les plus élevés à l’instar du 8e arrondissement (62 euros la nuit en moyenne pour un studio), qui bénéficie d’un accès privilégié à la mer. De la même façon, le 7e arrondissement et sa Basilique Notre-Dame de la Garde comme le 2e, sa vieille ville et son quartier du Panier seront particulièrement plébiscités et pourront afficher des tarifs avoisinant les 58 euros. Pour les touristes, les 1er et 6e arrondissements peuvent constituer un bon compromis en proposant des prix compris entre 52 49 euros la nuit tout en restant proches des lieux touristiques incontournables.
Parmi les 16 arrondissements de la Cité Phocéenne, les quartiers nord plus connus dans la rubrique faits divers afficheront les tarifs les moins élevés.