A un mois de la sortie du nouveau James Bond "Spectre", Idris Elba fait parti des favoris pour succéder à Daniel Craig dans le rôle de 007. Une bonne idée à plus d'un titre.
Parce que la violence ne lui fait pas peur
L'acteur de 43 ans, qui a grandi dans le quartier londonien de East Ham, incarne à la perfection un policier torturé qui n'hésite pas à plonger dans les bas fonds de la capitale et à se remonter les manches pour résoudre ses enquêtes dans la série Luther. Pas du genre à se dégonfler, il a même admis en être presque venu aux mains avec l'ex-chanteur d'Oasis, Liam Gallagher, car celui-ci s'était moqué de son bonnet...
Parce qu'il est loin d'être une brute sans cerveau
Éminence grise d'un réseau de drogue dans la série The Wire, interprète de Nelson Mandela dans le film "Un long chemin vers la liberté", Idris Elba fait preuve d'une grande finesse psychologique dans son jeu. Par ailleurs, ce comédien emprunt d'humilité sait d'où il vient, et garde les pieds sur terre. Dans une interview à GQ, il est revenu sur ses débuts difficiles dans le métier : "je squattais sur les canapés de mes amis et puis j'ai eu une place de parking où je me garais et où je pouvais camper pour la nuit."... Pas de quoi prendre la grosse tête.
Parce qu'il a la classe
Depuis sa période de vache maigre, il est devenu un symbole de l'élégance à l'anglaise. Désigné deuxième homme vivant le plus sexy en 2013 par le magazine américain People's, Idris Elba a surtout été nommé cette année parmi les 50 Britanniques les mieux vêtus par le magazine GQ. Une qualité plus qu'indispensable pour endosser le rôle de l'espion-dandy de sa Majesté.
Went hard all week and now it's time to play hard @Mamboibiza and then @pacha with the one and only @bobsinclar pic.twitter.com/Z7kKsTMNBw
— Idris Elba (@idriselba) 22 Août 2015
Parce que l'heure est à la diversité
Anglais d'origine sierra-léonaise par son père et ghanéene par sa mère, sa couleur de peau trancherait évidemment avec celle de ses prédécesseurs. Mais plus encore, il pourrait apporter un côté plus "rude", ou "street" au rôle de James Bond. Or, c'est justement ce que lui reprochait par avance l'écrivain Anthony Horowitz, auteur du nouveau livre de la saga paru le mois dernier, certains l'accusant d'ailleurs de racisme.
Une polémique à laquelle Idris Elba avait répondu avec une très grande classe teintée d'ironie : "Toujours garder le sourire ! Ça ne demande pas d’énergie et ça ne fait pas de mal ! J’ai appris ça dans la rue".
Une photo publiée par Idris Elba (@idriselba) le