La nouvelle année est là. Et il est l’heure d’exprimer nos vœux pour 2017 dans l’espoir que le reste de la saison NBA soit au moins aussi exaltant que l’année précédente.
Si ces vœux se réalisent, il est tout à fait possible que 2017 parvienne à supplanter une année 2016 riche en drames, en exploits, en retournements de situation, et en célébrations. Ce ne sera pas facile, on vous l’accorde. Difficile de faire mieux que deux équipes parvenant à remonter un déficit de 3-1 lors des mêmes playoffs, dont une en finale de conférence, et l’autre (jamais réalisé auparavant) en finale NBA. Qui plus est face à celle qui était l’auteure du précédent exploit, qui venait de battre le record d’invincibilité en saison régulière, et qui avait remporté le championnat la saison précédente. Vous n’y comprenez plus rien ? C’est normal. Tout de suite, nos dix vœux NBA pour 2017.
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On ne veut pas de blessures majeures jusqu’au mois de juin
Tous les ans, c’est la même chose. La saison est lancée, les équipes cherchent à se positionner pour les playoffs, et là… PAF. C’est le claquage, la rotule qui dévisse, les ligaments qui lâchent, le coude qui part en sucette… Les blessures sont le pire ennemi des fans de la NBA, et de la ligue. Quand les stars sont sur le carreau, le jeu perd en intensité. Tous les ans toutefois, il est difficile d’y échapper. Car les corps des athlètes qui composent la ligue sont soumis à rude épreuve, notamment à cause des voyages incessants, et du peu de récupération prévue pour les joueurs.
NBA teams travel a total of 1,300,000 miles in an 82-game season, which is enough to circle Earth 53 times. https://t.co/L3TMpxm0cZ
— Tom Haberstroh (@tomhaberstroh) 27 décembre 2016
«Les équipes NBA parcourent un total de 1,3 million de miles (près de 2,1 millions de kilomètres, ndlr) lors d’une saison NBA, ce qui équivaut à réaliser le tour de la Terre 53 fois».
Allez, on croise les doigts pour que LeBron James ne se blesse pas de façon dramatique pour la première fois de sa carrière. Ce serait dommage de ne pas profiter de ses exploits en playoffs.
On veut que Joel Embiid soit au All-Star Game 2017
Immense favori pour le titre de rookie de l’année, Joel Embiid pourrait très bien se retrouver à jouer aux côtés des All-Stars dès sa première année à la vue de ses performances sur le terrain. Cerise sur le gâteau, le joueur ne manque pas de répartie et sait comment assurer le spectacle sur, et en dehors, des terrains. Sa présence sous le même maillot que LeBron James et les joueurs de l’Est lors du match du dimanche soir devrait valoir le détour. Et la rumeur veut qu’il soit particulièrement motivé à propos de sa participation afin d’obtenir un rendez-vous avec une célébrité… qui pourrait bien être Rihanna. Vous savez ce qu’il vous reste à faire ? Votez ici.
There is my chance to finally be with my CRUSH so i need your help y'all ha..... Joel Embiid #NBAVote https://t.co/lzxoKq2n10
— Joel Embiid (@JoelEmbiid) 29 décembre 2016
.@JoelEmbiid walk-off interview with @CSNPhilly's @MSullivanFrench.#NBAVote Joel Embiid pic.twitter.com/s7ue1TYxy1
— Philadelphia 76ers (@Sixers) 31 décembre 2016
On veut une nouvelle confrontation entre Aaron Gordon et Zach Lavine au concours de dunks
Rien que d’y repenser, le concours de dunk l’an dernier donne encore des frissons. La haute voltige de Zach Lavine, et la créativité athlétique d’Aaron Gordon, ont été à l’origine d’une véritable résurrection pour un show qui ne s’est pas toujours montré à la hauteur des attentes au fil des ans. Même la science est d'accord sur ce point.
Et attention, car Zach Lavine prépare déjà le concours de cette année. Et il risque d’être dur à battre s’il parvient à faire ça à la Nouvelle-Orléans :
On a rarement été aussi impatient de retrouver le concours de dunks au All-Star Game, et ça fait du bien.
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On veut que Dirk Nowitzki sorte par la grande porte
Depuis son entrée en NBA en 1998, Dirk Nowitzki n’a cessé de faire mentir les critiques, et de ravir ses fans. Malgré les grosses désillusions vécues avec les Mavericks (notamment la finale perdue en 2006, ou la sortie au premier tour l’année suivante face aux Warriors), l’Allemand n’a jamais cru bon de quitter le navire. Résultat ? Il a remporté le seul titre de sa carrière, et du club, en 2011 face au «Big Three» de Miami après un parcours en playoffs légendaire, tant sur le plan individuel que collectif.
Dirk Nowitzki était en avance sur son temps dès le début de sa carrière grâce à un combo dévastateur adresse longue distance/taille (2,13 mètres) rarissime à l’époque (et qui lui vaudra d’être taxé de joueur trop «tendre» une bonne partie de sa carrière). Ce sera une grande perte pour la ligue quand l’auteur du tir à reculons sur un pied – et le mauvais en plus – s’éloignera définitivement des parquets. Il est sans aucun doute l’un des meilleurs joueurs de l’histoire et devrait faire son entrée au Hall of Fame peu de temps après son départ. Si cela devait être sa dernière saison, espérons que cela se fasse avec la manière. Sa blessure au tendon d’Achille en début de saison l’a contraint à contempler la retraite bien qu’il ait signé pour deux ans cet été, et qu’il souhaite atteindre les 20 saisons en carrière.
On veut que Russell Westbrook termine la saison avec un triple-double en moyenne
C’est à peine croyable d’écrire ces lignes. Russell Westbrook s’attaque cette saison à un record datant de la saison 1961-1962 et détenu par une légende de la balle orange, Oscar Robertson, seul joueur de l’histoire à avoir terminé une saison régulière avec un triple-double en moyenne. 34 matches joués cette année, et Russell Westbrook comptabilisent déjà 16 triple-doubles. Il lui reste 48 rencontres afin d’atteindre le chiffre emblématique des 41 triple-doubles sur une saison enregistré par le Big O en 1961-1962. L’exploit est tellement surhumain, et irréel, que le site américain ESPN a demandé à son journaliste, Kevin Pelton, de tenir une page spéciale pour suivre la trajectoire du meneur d’OKC vers l’histoire. Sachez aussi que LeBron James y croit à mort.
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On veut encore un duel entre les Warriors et les Cavaliers en saison régulière (et on l’aura)
La NBA nous a gâté à Noël avec la rencontre entre les deux derniers champions NBA, et adversaires lors des NBA Finals. Un match d’une intensité rare en saison régulière, et qui témoigne de la rivalité peu commune qui existe entre ces deux clubs.
Les fans ont rendez-vous le 16 janvier prochain, soit dans moins de deux semaines, pour suivre la deuxième (et dernière) confrontation en saison régulière entre les deux clubs. Cette fois, les Cavs se déplacent sur le parquet des Warriors. Et ces derniers auront à cœur d’envoyer un message aux champions en titre. Un match incontournable.
On veut une année 2017 au moins aussi passionnante que 2016
Les playoffs 2016 - enfin surtout la finale de conférence Ouest entre les Warriors et le Thunder, suivi d’une finale NBA épique et historique - ont sans nul doute été le point culminant d’une année exceptionnelle pour la ligue qui a vu les Warriors battre le record d’invincibilité des Bulls de 1996 en saison régulière, LeBron James devenir un héros des temps modernes, Kobe Bryant inscrire 60 points (en prenant 50 tirs!) et depuis le début de cette nouvelle saison, Harden et Westbrook affoler les compteurs comme jamais auparavant. Pour le moment, cette saison 2016/2017 s’annonce absolument divine, et pourrait nous offrir des phases finales au moins aussi attrayantes que la précédente. En parlant de ça…
On veut une confrontation entre Westbrook et James Harden au premier tour des playoffs
James Harden et Russell Westbrook, autrefois coéquipier sous le maillot du Thunder (avec Durant…), marchent littéralement sur l’eau depuis le début de saison en collectionnant les lignes de stats surréalistes. La veille du Nouvel An, l’homme à la barbe est devenu le premier joueur de l’histoire à compiler au moins 50 points/15 rebonds/15 passes dans un match face aux Knicks.
Sachez également que lui et Russell Westbrook sont les deux seuls joueurs ses 41 dernières années à réaliser un triple-double avec 50 points au compteur. Respectivement 3e et 5e de la conférence Ouest en date du 2 janvier, Houston et OKC pourraient se retrouver au premier tour des playoffs pour un choc cataclysmique entre deux joueurs considérés actuellement comme les grands favoris pour le titre de MVP. Pour cela, et si on considère que la première place sera vraisemblablement occupée par les Warriors, il faut que les deux équipes terminent soit 4e et 5e, soit 3e et 6e. Il est aussi possible de les voir s’affronter à la 2e et 7e place (mais les Rockets vont devoir lutter contre les Spurs pour cette 2e place, et le Thunder est trop fort pour le moment pour dégringoler à la 7e place). Le premier cas de figure serait de loin le plus sexy, avec une rencontre avec les Warriors au second tour pour qui remporte ce duel.
On veut que les Milwaukee Bucks affrontent les Cavs au premier tour des playoffs
Surpris ? Ceux qui ont regardé les trois confrontations entre les Bucks et les Cavs cette saison (2 victoires et une defaite pour Cleveland) connaissent tout le pontentiel de cette affiche. Les Cavs peuvent-ils être inquiétés par Milwaukee dans une série au meilleur des sept matches ? Bien sûr que non. Et surtout pas s’ils sont au complet. Mais voir Giannis «The Greek Freak» Antetokounmpo (certains commentateurs le surnomment aussi «L'Alphabet») et Jabari Parker se mesurer face au King au premier tour des playoffs à l’Est promet d'offrir un spectacle grandiose aux fans. La rencontre du 20 décembre vient immédiatement en mémoire quand on pense à une éventuelle rencontre entre ces deux clubs lors des phases finales. Allez, on croise les doigts.
On veut encore voir les Warriors et les Cavs en découdre lors des NBA Finals
Ce n’est jamais arrivé dans l’histoire, et c’est justement pour ça que c’est possible. Depuis la création de la NBA en 1946, aucunes équipes ne se sont rencontrées trois fois consécutivement en finale NBA. Jamais. Mais nous parlons ici des Warriors, qui ont battu le record des 72 victoires des Bulls ’96 que beaucoup pensait intouchable (dont le coach lui-même), et des Cavs, qui ont été les premiers de l’histoire en juin dernier à remonter un déficit de 3-1 en finale NBA. Donc si ces deux clubs écrivent communément une nouvelle page de l’histoire en juin prochain en se retrouvant pour la belle lors des NBA Finals, personne ne sera vraiment surpris. Ni ne s'en plaindra.
Bonne année 2017 à tous les fans NBA ! Enjoy !