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Opéra de Paris : Benjamin Millepied démissionne

Benjamin Millepied, directeur de la danse de l'Opéra de Paris, serait sur le départ. [MARTIN BUREAU / AFP]

Depuis mercredi soir, la rumeur courrait. Benjamin Millepied l'a confirmée aujourd'hui en démissionnant de son poste de directeur de la Danse de l'Opéra de Paris, un an et demi seulement après avoir pris la tête du ballet. 

Révélée par Paris Match et France Info, la nouvelle faisait grand bruit. Avant que le directeur de l'Opéra de Paris ne l'annonce lors d'une conférence de presse, aujourd'hui à 15h, le chorégraphe a pris les devants et a posé sa démission.

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Le mari de Nathalie Portman, qu'il a rencontré sur le tournage de Black Swan de Darren Aronofsky, est donc bien sur le départ. L'artiste invoquerait la lourdeur administrative de son poste, et l'impossibilité de faire bouger les habitudes et modes de fonctionnements de l'illustre maison parisienne. Il souhaite ainsi se "consacrer à 100%" à la création". Un possible retour à Los Angeles auprès de sa compagnie la LA Dance Project a également été évoqué.  

Millepied, la parole libre

Depuis son arrivée en novembre 2014 à la tête du ballet, le chorégraphe de 38 ans a, à plusieurs reprises, critiqué l'Institution. Dans un documentaire baptisé Relève diffusé sur Canal Plus en décembre dernier, l'ex-danseur étoile du New York City Ballet avait comparé le ballet à du "papier peint" et mis en cause la rigidité de l'enseignement et des rapports hiérarchiques étouffants. Des critiques qui avaient choqué en interne, d'autant plus que Benjamin Millepied a depuis sa prise de fonction donné plusieurs interviews sans langue de bois. 

 

Des débuts prometteurs 

Benjamin Millepied, dont la volonté était de dépoussiérer le ballet de l'Opéra de Paris, avait amorcé la mue du ballet. Notamment en critiquant vivement l'absence de métissage dans le corps de ballet. Pour y remédier, il avait pour la première fois confié à la danseuse métisse Letizia Galloni, alors "coryphée" (un des grades de l'institution) un rôle d'étoile, dans « La fille mal gardée ». Une façon également de bousculer la hiérarchie de l'Opéra de Paris.  

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