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Déconfinement : les commerçants de Paris pourront installer leurs étalages sur le trottoir

Les commerçants pourront investir les trottoirs, à condition de laisser un passage suffisant. [© Ludovic MARIN / AFP]

Dès mardi 1er décembre, pour le déconfinement, les commerçants parisiens vont pouvoir installer leurs étalages en extérieur, devant leurs magasins. Une mesure voulue par la mairie afin de favoriser l'activité économique tout en respectant les précautions sanitaires.

Exceptionnellement, les commerçants pourront ainsi mettre en place des petits stands sur la place de stationnement devant leur boutique ou sur le trottoir s'il est assez large. «Les magasins vont avoir une jauge d'accueil réduite à l'intérieur. Cela permettra de desserrer un peu l'étau», explique à Cnews Olivia Polski, l'adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, ce mercredi 25 novembre. Ces petits étalages pourront ainsi servir à proposer des produits, par exemple pour les fleuristes, ou alors à confectionner les emballages des cadeaux, comme pour les vendeurs de jouets.

En accord avec le nouveau protocole, ces extensions devront fermer à 21h, comme toutes les boutiques. Elles pourront être installées pendant un mois, jusqu'au 3 janvier, de manière facultative et gratuite. Les volontaires n'auront qu'à faire une déclaration sur le site web de la mairie de Paris. En contrepartie, ils s'engageront à respecter une charte, comprenant plusieurs critères sanitaires, de propreté, pour le voisinage et d'accessibilité.

De l'espace sur le trottoir et pas de chauffage

Ainsi, il sera nécessaire de laisser entre 1,60 et 1,80 m d'espace sur le trottoir pour le passage des personnes handicapées. Ce qui signifie que toutes les boutiques ne pourront pas disposer ces étalages, notamment dans les petites rues. Elles auront également pour consigne d'utiliser du mobilier léger, «qu'on peut facilement enlever». Et le chauffage, électrique ou au gaz, sera interdit. «Pas question de chauffer l'air ambiant», martèle Olivia Polski.

Comme pour les terrasses éphémères des bars et des restaurants, des sanctions sont prévues pour les commerçants qui ne respecteraient pas les règles. L'amende pourra monter jusqu'à 500 euros, avec possiblement le retrait de ces petits stands. «Mais c'est dans l'intérêt de tout le monde que tout se passe bien pendant un mois», avance l'adjointe au commerce.

La période des fêtes représente habituellement une part conséquente de leurs chiffres d'affaires. Mais ce sera encore plus le cas à compter de leur réouverture le samedi 28 novembre et la sortie de ce deuxième confinement. Lors du premier, de mars à mai, l'activité sur le territoire parisien avait baissé de 37 %.

Sur les 60.000 boutiques que compte Paris, l'élue estime à «environ 30.000» celles qui pourraient installer ces étalages. Alors que les nombreux bars et restaurants restent fermés, certains domaines, comme l'esthétique ou la coiffure, n'en auront pas l'utilité.

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