Le réseau social Facebook a indiqué vendredi qu'il allait commencer à autoriser la publication d'images et de contenus potentiellement choquants s'ils présentent un intérêt dans l'actualité, assouplissant ainsi ses règles jugées parfois étriquées.
«Nous allons commencer à autoriser davantage de contenus dont les gens estiment qu'ils sont importants, qu'ils méritent d'être dans l'actualité ou qu'ils ont un intérêt public, même s'ils ne respectent pas nos critères», ont écrit les vice-présidents de Facebook Joel Kaplan et Justin Osofsky dans un blog.
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«Notre intention est d'autoriser davantage d'images et d'histoires sans que cela ne pose de risques de sécurité, ou que des mineurs ou toute personne ne souhaitant pas l'être soient exposés à des images terribles», ont-ils poursuivi.
De nombreux précédents
Le réseau social a plusieurs fois été critiqué pour avoir retiré des contenus jugés choquants alors qu'ils présentaient un intérêt particulier, comme une vidéo de prévention sur le cancer du sein, au sujet de laquelle Facebook a reconnu vendredi avoir fait «une erreur» en la retirant. L'association caritative suédoise Cancerfonden, qui a diffusé cette vidéo expliquant dans un dessin animé comment détecter les signes de cancer du sein, a trouvé «incompréhensible et étrange que quelqu'un puisse percevoir des informations médicales comme choquantes», a expliqué à l'AFP sa directrice de communication Lena Biornstad.
Une polémique similaire avait éclaté en septembre lorsque Facebook avait effacé d'une publication de la Première ministre norvégienne Erna Solberg la photo historique d'une petite Vietnamienne fuyant un bombardement au napalm, au motif que l'enfant était nue.
Facebook interdit à ses 1,7 milliard d'utilisateurs de publier des images de nudité, à l'exception des œuvres d'art, des images d'allaitement et des contenus pédagogiques. Le réseau social proscrit également toute incitation à la haine ou à la violence.