Une enquête de l’Agence nationale des fréquences publiée début décembre révèle que plus de 40 modèles de smartphones ont été épinglés par les autorités françaises pour un dépassement des seuils autorisés d’ondes électromagnétiques.
Une enquête de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) publiée le 1er décembre par Franceinfo révèle qu'au moins 40 modèles de smartphones ont été épinglés par les autorités françaises pour un dépassement des seuils autorisés d’ondes électromagnétiques.
«Depuis 2017, 44 téléphones ont également été jugés non conformes à la suite de tests DAS réalisés par l’ANFR», a dévoilé une ingénieure à Franceinfo, suite à l’enquête de l’ANFR.
L’agence gérant l’ensemble des fréquences en France avait déjà interdit en septembre la vente des iPhone 12 dans le pays pour les mêmes motifs, avant qu'une mise à jour ne vienne régler le problème pour les remettre sur le marché.
Samsung, Wiko, Huawei, Xiaomi et d'autres
Aujourd’hui, des modèles de plusieurs marques rejoignent la marque à la pomme croquée sur le banc des mauvais élèves. Parmi elles figurent notamment Alcatel, Wiko, Huawei, Xiaomi, ou encore Samsung et Motorola. Depuis l’épisode de l’iPhone 12, le Simplicity V27 de la marque Emporia et le Doogee S88 PLUS ont été retirés de la vente.
«Dans 36 cas, le fabricant a fait une mise à jour pour remettre en conformité son téléphone», a expliqué l’ingénieure Emmanuelle Conil.
Problème, les remises en conformité ne sont pas toujours réalisées : «Dans six autres cas, le fabricant a rappelé ses produits. Et dans les deux derniers cas, un arrêté a été pris pour rappeler et retirer du marché les téléphones, puisque le fabricant n'avait pas pris de mesures correctives», a indiqué l’experte.
L’ANFR souhaite pointer du doigt le cocktail néfaste pour la santé que peuvent créer plusieurs ondes utilisées en même temps, comme la 4G, la 5G, le WiFi ou encore le Bluetooth.