Selon le rapport de la société de cybersécurité Orange Cyberdéfense, paru jeudi 9 décembre, en 2021, les entreprises ont connu 13 % de cyberattaques de plus que l’année précédente.
L’étude menée grâce aux données des entreprises protégées par Orange Cyberdéfense met en avant que le nombre moyen de cyberattaques avérées par entreprise s'élève à 42 par mois sur les dix premiers mois de 2021, contre 37 sur la même période en 2020.
Les petites entreprises apparaissent comme particulièrement vulnérables. «Les moyennes et grandes entreprises ont enregistré un volume d'incidents similaires au printemps 2021, alors que les incidents dans les petites entreprises ont augmenté de manière constante», souligne le rapport.
Orange Cyberdéfense va plus loin et précise que «75 % des victimes de ransomware sont désormais des petites et moyennes entreprises qui manquent de ressources dédiées.»
Des cyberattaques vers les appareils mobiles
Ce rapport repose sur l'analyse de plus 50 milliards d'événements de sécurité détectés dans les réseaux et serveurs de ses clients par ses centres de surveillance automatisés (SOC) à travers le monde. La société note également une «vague significative d'attaques menées contre les appareils mobiles».
«Le système d'exploitation mobile iOS d'Apple a fait l'objet de deux fois plus d'avis de sécurité au cours des trois premiers trimestres 2021 que durant les trois trimestres précédents», souligne Orange Cyberdéfense.
«Un grand nombre de vulnérabilités paraissent émerger d'un "complexe cyber-militaire" omniprésent, prêt à investir massivement pour accéder aux smartphones d'individus présentant un "intérêt" politique aux yeux de certains gouvernements», déplore le rapport d’Orange Cyberdéfense.
Un constat qui va faire de la protection des téléphones mobiles d’entreprises une priorité dans le domaine de la cyberdéfense. «Très peu d'avancées ont eu lieu dans ce domaine à ce jour» regrette la société de cybersécurité et qui souhaite voir les entreprises «investir dès aujourd'hui dans des stratégies qui prennent en compte ce vecteur de menace».