Un millionnaire indien a révélé être l’acquéreur de l’œuvre d’art numérique vendue la semaine dernière pour 69,3 millions de dollars.
L’œuvre baptisée «Everydays : The First 5,000 days» de l’artiste Beeple avait été vendue le 11 mars dernier à un prix totalement hallucinant, pour une estimation de base d’à peine 100 dollars. Si on ne connaissait que le pseudonyme de l’acheteur : «Metakovan», on apprend aujourd’hui que son nom est Vignesh Sundaresan, un entrepreneur indien basé à Singapour.
Au-delà de révéler son identité, l’homme a tenu à expliquer son geste, et ce qui pourrait s’apparenter à un coup de folie. Il a expliqué vouloir «montrer aux Indiens et aux personnes de couleur qu'ils pouvaient être également des mécènes». Évoquant son ascension sociale, d’étudiant quelconque à multimillionnaire spécialiste du bitcoin, il souhaite ainsi devenir un pionner de l’achat d’œuvres numériques.
Une œuvre numérique unique
«Quand on parle de NFT de grande valeur, celui-ci va être très difficile à battre […] c'est le joyau de la couronne, l'œuvre la plus précieuse de cette génération», a ainsi déclaré Vignesh Sundaresan.
Pour rappel, les NFT, abréviation de non-fungible tokens (jetons non-fongibles en Français), fonctionnent sur le même principe que les cryptomonnaies comme le bitcoin. Ils sont réputés infalsifiables, ineffaçables et non reproductibles, ce qui leur confère leur valeur. Contrairement aux cryptomonnaies, ils ne sont pas interchangeables, étant chacun uniques (non-fongibles). Leurs acquéreurs possèdent donc réellement les droits sur une œuvre digitale, que ce soit une image, une animation ou une vidéo.