L’intelligence artificielle va-t-elle sauver un jour l’humanité ? L’espoir est permis, après que la société canadienne BlueDot a souligné que sa technologie avait prédit l’épidémie de coronavirus plus d’une semaine avant qu’elle ne soit considérée comme telle par l’OMS.
BlueDot avait ainsi prévu comment le coronavirus pouvait se répandre en Chine, depuis le foyer où il a été identifié pour la première fois à Wuhan, avant de toucher plusieurs milliers de personnes à travers le monde.
Cette IA, créée en 2014, se base sur plusieurs facteurs pour prédire le voyage du virus, en tenant compte notamment du nombre d’habitants de la ville, des transports (présence d’un aéroport, gare, autoroute...), du réchauffement climatique, notamment, mais aussi des facteurs d’informations en tenant compte de la présence de médias locaux pour prévenir la population, les réseaux de suivi des maladies animales et végétales recensées... Plusieurs dizaines de facteurs ainsi compilés, lui ont permis d’établir une série de probabilités pour prédire l’épidémie. L’IA va même jusqu’à explorer les signaux faibles sur le Web, en compulsant les forums de sites de santé, où les patients y laissent des questions.
Il ne s’agit pas de la première prédiction avérée de BlueDot. Déjà en 2016, cette IA avait été utile pour le virus Zika. Son travail témoigne également de l’intérêt du corps médical pour l’intelligence artificielle. Plusieurs société, à l’image de Google et IBM, proposent des systèmes visant à aider les médecins à établir des diagnostics précis.