Après avoir voyagé depuis l’Egypte des pharaons jusqu’à l’Angleterre victorienne, en passant par la France de 1789, la saga Assassin’s Creed pose ses valises en Grèce antique.
Disponible ce vendredi 5 octobre, le nouvel opus de la série, sous-titré Odyssey, nous projette dans une aventure homérique, digne des tragédies qui animaient la culture d’alors. Il faudra tisser les fils du destin d’Alexios ou de Kassandra, en pleine guerre du Péloponnèse (431 av. J.-C.), qui déchire Athènes et Sparte. Ces héritiers de Leonidas, le célèbre commandant spartiate, ont ici un rôle clé à jouer dans ce conflit, et leurs capacités surhumaines ne seront pas de trop pour survivre.
D’une beauté visuelle impressionnante, cet Assassin’s Creed nous transporte depuis l’Acropole d’Athènes jusqu’aux mirifiques îles des Cyclades. Comme pour l’épisode égyptien Origins, sorti l’an passé, un effort particulier a été mené pour reconstituer la manière de vivre sous l’Antiquité. Et il n’est pas rare d’y croiser quelques figures qui ont contribué au rayonnement de la Grèce à travers les siècles, dont Socrate, Périclès ou Hippocrate.
Surtout, cette œuvre invite à l’exploration avec la possibilité de s’adonner à une multitude de missions et de voyager avec son propre navire sur la mer Egée, le tout rehaussé de combats pêchus. Odyssey profite également d’un scénario à choix multiples, une première pour la saga, qui implique que toute décision a des conséquences sur le destin du héros.
Autant d’éléments qui hissent ce nouveau titre au rang de meilleur épisode de la franchise. Et l’on s’incline volontiers en signe de respect devant le travail de titan mené par les 400 employés d’Ubisoft Québec, qui méritent de prendre une pause au sommet de l’Olympe.
A noter, la Gaîté lyrique, à Paris, accueillera une exposition dédiée à la saga «Assassin’s Creed» et son art, du 12 décembre au 6 février prochains.
Assassin’s Creed Odyssey, Ubisoft, sur PS4, Xbox One et PC.