Présenté cette année au Consumer Electronic Show (CES), le grand salon de l'high-tech de Las Vegas, un robot ambitionne de réinventer le sommeil.
Bonne nouvelle pour les insomniaques : le robot, baptisé Somnox, conçu par une start-up néerlandaise, entend améliorer la qualité de sommeil de ses utilisateurs en utilisant une technologie capable de simuler la respiration humaine.
«Le manque de sommeil est un problème actuel, liée à notre économie mondiale opérant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept», expose Julien Jagtenberg, co-fondateur de Somnox. Dans l'Hexagone, la dernière enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) révèle qu'en 2017, 54% des Français jugent leur sommeil insuffisant.
Un coussin qui «respire»
Le principe ? Ce petit coussin, en forme de cacahuète, se gonfle et se dégonfle pour imiter l'inspiration et l'expiration d'une personne endormie. L'utilisateur, blottit contre l'appareil, réplique alors inconsciemment le même rythme de respiration, plus lent, permettant de s'endormir plus rapidement.
Breahte in... Breathe out... The Somnox sleep robot helps you reduce stress and increase relaxation to fall asleep faster. #kickstarter #somnox pic.twitter.com/8gQcGJKQAX
— Somnox Sleep Robot (@somnoxtherobot) 30 novembre 2017
Grâce à des capteurs de CO2, le robot détecte la respiration du dormeur, envoie des mises à jour en temps réel et ajuste sa propre respiration en fonction du comportement de l'utilisateur.
Relié à une application mobile, ce «compagnon de sommeil» émet également des sons, comme des berceuses, des battements de cœur ou des mélodies relaxantes.
Testé sur 5 000 volontaires
Deux ans de recherche ont été nécessaires pour créer ce robot de sommeil intelligent. Pour rendre l'expérience «réelle», la société a récolté une grande quantité de données sur le sommeil, testant son prototype sur plus de 5.000 dormeurs volontaires.
En décembre dernier, une campagne de crowdfunding sur Kickstarter a permis à l'entreprise de récolter plus de 200.000 euros et de vendre ses prototypes, 500 euros pièce.