En juin dernier, un utilisateur d’Instagram qui affichait régulièrement ses précieuses paires de baskets a été cambriolé. Les voleurs auraient examiné son compte sur ce réseau social avant d’agir.
Le jeune homme de 27 ans, habitant chez ses grands-parents en région parisienne, avait pris l’habitude de prendre ses chaussures en photo à la moindre occasion, comme le révèle le Parisien.
Après chaque jogging, il ajoutait ainsi un nouveau cliché de ses baskets, certaines pouvant coûter jusqu’à 2.000 euros la paire. Les autres images de son parcours, postées via Runtastic ou encore Nike Running, permettaient à ses amis virtuels de retracer précisément son trajet.
«J’ai perdu entre 9.000 et 12.000 euros»
D’après le quotidien francilien, cette présence active sur le réseau social serait directement liée au cambriolage dont l’homme fut victime l’été dernier. Un détail a mis la puce à l’oreille des enquêteurs : les voleurs se sont exclusivement concentrés sur les chambres pour mettre la main sur la collection de chaussures, laissant ainsi la télévision et les meubles hi-fi à leur place.
«Au total, j’ai perdu entre 9.000 et 12.000 euros», a déploré la victime interrogée par le Parisien. «J’avais une cinquantaine [de paires], dont des Jordan Retro et des Yeezy, très rares…».
Ce fait divers est loin d’être un cas isolé : selon une étude du spécialiste de la vidéosurveillance Kiwatch datant de 2016, les réseaux sociaux sont un nouvel outil de repérage dans huit cambriolages sur dix. Une simple photo de vacances postée sur un profil ouvert à tous peut ainsi facilement renseigner des personnes mal intentionnées. Quelques précautions, comme le fait de basculer son profil en privé, peut les empêcher d'accéder à certaines informations précieuses.