Chaque année, les parents se demandent comment faire plaisir à leurs enfants et les occuper avant la rentrée. Voici une sélection de jeux vidéo qui trouveront à coup sûr leur place parmi leurs activités.
Si les gamers français ont en moyenne 34 ans, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell), on oublierait presque que les jeux vidéo s’adressent aussi aux plus jeunes. D’autant que 95 % des 10-14 ans déclarent y jouer.
Alors que deux mois de vacances se profilent, les éditeurs publient une série de titres pensés pour les distraire, voire les suivre jusque sur leur lieu de villégiature. Et pourquoi pas amuser toute la famille, puisque «76 % des Français considèrent les œuvres vidéoludiques comme un loisir pour tous les membres du foyer», précise une étude de février 2017 menée par GfK pour le Sell. Les meilleurs jeux sont à retrouver sur les consoles Nintendo, Microsoft et Sony.
«Crash Bandicoot N. Sane Trilogy», le grand retour
Après avoir fait les beaux jours des possesseurs de PlayStation il y a vingt ans, Crash Bandicoot revient sur PS4. Activision redonne vie au marsupial le plus déjanté de l’ère vidéoludique. Une compilation, baptisée «N. Sane Trilogy», réunit ainsi les trois épisodes de la saga. Le petit animal roux repart donc sillonner les routes australiennes pour déjouer les plans machiavéliques des infâmes docteurs Neo Cortex et Nitrus Brio. On retrouve avec plaisir tout le punch et l’humour de ce jeu de plate-forme à l’ancienne.
Si le gameplay demeure très classique, l’ambiance bourrée d’humour fait toujours honneur aux mythiques cartoons de Tex Avery. Les trois jeux réunis profitent surtout d’une remastérisation de leurs graphismes, avec un affichage en Full HD. De quoi amuser les plus jeunes et titiller la fibre nostalgique des anciens gamers, avec un plaisir de jeu immédiat. Attention toutefois, le jeu n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît.
«Crash Bandicoot N. Sane Trilogy», Activision, disponible sur PS4.
«Lego Worlds», la grande aventure
Surfant sur le succès de «Minecraft», qui s’inspirait lui aussi des célèbres briques, «Lego Worlds» permet de construire à son image un vaste monde en plastique. Différentes missions sont proposées dans les univers de la marque danoise. Un titre qui occupe de longues heures et au fun omniprésent.
«Lego Worlds», WBEI, sur Xbox One, PS4 et PC.
«Ever Oasis», sous le soleil du désert
Avec ses personnages mignons et ses décors très colorés, «Ever Oasis» est un excellent jeu d’aventure pour les plus jeunes. Inspiré des cités des Mille et une nuits, il invite à gérer une oasis pour y accueillir les touristes et les voyageurs. Toutefois, au cœur du désert, il faudra prendre les armes pour se défendre.
«Ever Oasis», Nintendo, disponible sur 3DS et 2DS.
«RiME», la cité d’or
Echoué sur une petite île mystérieuse, le jeune héros de «RiME» se réveille au pied d’une cité parsemée de curieux symboles. Les énigmes se suivent et lèvent peu à peu le voile sur cette aventure épique et poétique.
«RiME», Grey Box Games, sur PS4, Xbox One et PC.
Une vie toujours plus colorée
A défaut de jouer avec des pistolets à eau, c’est avec des seaux remplis de peinture que «Splatoon 2» propose de s’amuser. Nintendo lance sur Switch la suite de ce titre, sorti sur Wii U. Il est ici question d’asperger des litres de peinture sur ses adversaires. De nombreux modes de jeu sont prévus pour ne jamais jouer seul, en local ou en ligne. Un titre convivial.
«Splatoon 2», Nintendo, le 21 juillet, sur Switch.
La classification PEGI - Le jeu selon chaque âge
En 2015, un tiers des jeux vidéo vendus en France étaient déconseillés aux moins de 18 ans. Une donnée méconnue des nombreux Français concernés (53 % de la population indique s’adonner à ce loisir), alors que beaucoup de mineurs se procurent cette catégorie. Le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell) prolonge sa campagne nationale de sensibilisation avec pour slogan : «Il y a un âge pour tout. Il y a un jeu vidéo pour tous les âges.»
Elle met l’accent sur la classification Pegi (Pan European Game Information), présente sur la jaquette de tous les jeux depuis 2003, avec des indi - cations de 3, 7, 12, 16 et 18 ans. Des «logos descripteurs» en précisent le contenu : langage grossier, drogue, peur… Toutefois, des nuances sont à préciser pour toutes les catégories. Par exemple, sur 1.855 jeux vidéo édités en 2015, 1.201 comportaient le logo «violence», mais 433 d’entre eux concernent des titres pour les 7 ans et plus. Dans ces cas, la violence soulignée n’est pas réaliste et souvent mise en scène sous une forme plus édulcorée. Aux parents et grands-parents qui auraient un doute avant d’acheter, le site internet de PédaGoJeux propose divers conseils.