Alors que Wikipedia est bloqué en Chine en raison de la censure, les autorités veulent développer leur propre encyclopédie en ligne.
Pour mener à bien ce projet qui doit voir le jour en 2018, près de 20.000 personnes – universitaires, scientifiques – ont été recrutées par le gouvernement pour rédiger les 300.000 articles qui composeront l’encyclopédie.
Un objectif de taille
Ces milliers d’articles traiteront des sujets habituellement regroupés dans les encyclopédies mais ils devront également valoriser les avancées technologiques de la Chine et «renforcer les valeurs centrales du socialisme».
Un programme d’autant plus ambitieux qu’il doit qui doit permettre de supplanter l’encyclopédie en ligne mondialement connue. «Nous disposons de la plus grande équipe du monde d’auteurs les plus qualifiés. Notre objectif n’est pas de rattraper Wikipedia mais de le dépasser», a souligné en ce sens le rédacteur en chef du projet Yang Muzhi, cité par Numerama.
![Les autorités chinoises bloquaient mercredi le mot "sosie" sur divers moteurs de recherche de l'internet, face aux rumeurs selon lesquelles l'ex-avocate Gu Kailai, reconnue coupable lundi de l'assassinat d'un Britannique, était représentée au tribunal par une doublure.[AFP]](http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/TRHkg7730070.jpg?itok=bLs7cRX- "Les autorités chinoises bloquaient mercredi le mot \"sosie\" sur divers moteurs de recherche de l'internet, face aux rumeurs selon lesquelles l'ex-avocate Gu Kailai, reconnue coupable lundi de l'assassinat d'un Britannique, était représentée au tribunal par une doublure.[AFP]")
Nul doute également que l’encyclopédie chinoise permettra au gouvernement de contrôler plus aisément les contenus disponibles pour les internautes chinois, confrontés à une vaste censure du Web.