Un navire inquiétant, des enfants séquestrés, des ténèbres omniprésentes et des geôliers terrifiants. Tel est le tableau très sombre dépeint par Little Nightmares (Petits cauchemards), dernier bijou édité par Bandai Namco sur consoles et PC.
Si l’univers de ce jeu vidéo paraît nihiliste, le joueur y incarne une lueur d’espoir en la personne de Six. Une petite fille dont le ciré jaune la distingue dans l’obscurité ambiante. Le visage dissimulé dans sa capuche, elle devra se frayer un chemin pour s’échapper d'un navire labyrinthique, baptisé l’Antre.
Du fait de sa frêle corpulence, elle ne pourra pas jouer de ses muscles pour échapper aux monstres, qui tenteront de stopper sa cavale. Le gameplay, choisi par les développeurs de Tarsier Studios, repose donc sur la discrétion, la résolution d’énigmes et surtout sur une partie de cache-cache au suspense insoutenable. Avec pour seul outil un briquet, Six nous invitera à revivre nos peurs enfantines, face à une galerie de personnages troublants.
Le titre est surtout porté par son ambiance très travaillée. «On pense inévitablement à l’univers des films de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, développé dans La cité des enfants perdus et Delicatessen, ou encore de Tim Burton», souligne Olivier Réocreux, chef de produit chez Bandai Namco.
Bien qu’un peu courte, l’épopée de Six offre un plaisir de jeu intense, portée par une direction artistique soignée, aussi bien sur les plans visuel que sonore. Une pépite qui hantera les nuits des joueurs autant casuals qu’aguerris.
Little Nightmares, Bandai Namco, sur PS4, Xbox One et PC.