La ville écossaise de Glasgow est devenue l'épicentre d'une mobilisation mondiale. Des dizaines de milliers de manifestants à travers la planète se réunissent face au dérèglement climatique qui menace l'humanité.
La mobilisation a débuté à Glasgow. Les militants écologistes, Greta Thunberg en tête de gondole, ont défilé ce vendredi 5 novembre en marge de la COP26. Leur but, remettre au centre du débat la question environnementale et dénoncer l’échec de la conférence sur le climat.
La jeune activiste suédoise avait d’ailleurs qualifié la COP26 de «célébration (...) du blabla» et de «festival de greenwashing», avant de dénoncer les engagements trop flous des pays contre la déforestation, la réduction des émissions de méthane dans l’atmosphère ou encore la diminution des projets d’énergies fossiles.
Des mesures concrètes plutôt que des mots, c'est ce que réclament les manifestants.
Une mobilisation mondiale
Dans plusieurs autres villes, les rassemblements se multiplient depuis. De Sydney à Paris en passant par Londres, Nairobi ou Mexico, plus de 200 événements sont prévus. Il s'agit d'exiger la «justice climatique» et des mesures immédiates pour les communautés déjà affectées par le dérèglement climatique, surtout dans les pays les plus pauvres du Sud.
A Sydney et à Melbourne, des manifestants déguisés en tas de charbon ou en Scott Morrison, le Premier ministre australien grand défenseur de l'industrie minière, ont dénoncé la COP26 comme étant «une comédie» et leur chef de gouvernement comme «une honte absolue».
En Corée du Sud, quelque 500 personnes ont défilé à travers les rues de la capitale Séoul pour demander une aide immédiate aux populations déjà frappées de plein fouet par les effets du réchauffement de la Terre.
Et à Glasgow, ce n’est pas terminé, la police écossaise déclare encore attendre jusqu'à 50.000 personnes.
Les négociations de la COP26, prévue pour durer jusqu'au 12 novembre, se poursuivront samedi avant un jour de relâche dimanche.