A San Diego (États-Unis), deux hommes ont décidé de «Kidnapper» des milliers de trottinettes électriques éparpillées dans la ville, dérangeant et mettant en danger les piétons. Cela a déclenché un bras de fer entre les entreprises de location, qui ont inondé les villes de ces deux roues, et les particuliers qui souhaitent un encadrement juridique.
John Heinkel, 55 ans, et Dan Borelli, 43 ans, dirigent une petite entreprise appelée «Scoot Scoop». Le but : remorquer les trottinettes électriques qui, disent-ils, ont été laissées à proximité d’hôtels ou sur des propriétés privées.
En un peu plus d’un an d’exploitation dans la ville californienne, ils ont saisi plus de 12.500 trottinettes électriques, selon Borelli. Les opérateurs de trottinettes «Bird» et «Lime» ont réagi en poursuivant les deux américains au tribunal de l'État de Californie, car ils les accusent d'avoir illégalement emmené leurs véhicules.
De nombreuses villes aux États-Unis et en Europe ont du mal à réglementer les trottinettes. Des résidents et des entreprises se sont plaints de l'encombrement des trottoirs et du danger que ces véhicules représentent pour les piétons lorsqu'ils sont conduits sur les trottoirs.
Borelli décrit sa société de remorquage «Scoot Scoop» comme une start-up à part entière. Heinkel et lui sont les seuls employés à temps plein. Dans un communiqué, «Bird» a déclaré que «Scoot Scoop» avait «illégalement confisqué ces dispositifs de micro-mobilité» et qu'ils ont «exigé une rétribution pour leur retour».
«Scoot Scoop» revendique le droit de confisquer les trottinettes en vertu de la loi californienne lorsqu'elles sont stationnées de manière inappropriée sur une propriété privée. Les trottinettes ainsi confisquées sont facturées 50 $ par véhicule pour les restituer à la société qui en est propriétaire. «Scoot Scoop» prévoit de mettre aux enchères les trottinettes si les opérateurs ne payent pas pour leur restitution.