Au Venezuela, le 1er mai a été marqué par de nouvelles tensions. Deux jours après le putsch raté d'un groupe de militaires soutenant Juan Guaido.
Dans les rues de Caracas, les manifestants ont tenté, comme ils pouvaient, de répliquer aux tirs des policiers.
Au lendemain de cette journée de violence, deux autres militants de l'opposition ont succombé à leurs blessures, faisant passer le bilan humain à 4 morts.
Nicolas Maduro accuse la Maison Blanche
Ce 1er mai avait pourtant débuté dans le calme. D'un côté, le président autoproclamé Juan Guaido a pris la parole face à ses fidèles revenant sur le putsch raté mardi de militaires qui le soutiennent.
Le président Nicolas Maduro s'est quant à lui affiché aux côtés des militaires comme pour démentir les rumeurs et assurer le peuple de leur soutien. Selon lui, ce coup d'état manqué a été fomenté directement depuis la Maison Blanche.
Des accusations rejetées par Washington qui n'a pas exclu une intervention militaire armée en cas de poursuite des violences.