Ils étaient plusieurs dizaines de milliers dans les rues d’Alger à braver le pouvoir pour dire non à la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat, ce vendredi 1er mars.
Alors que la candidature du chef de l’Etat à la présidentielle doit être déposée dimanche prochain, les esprits s’échauffent, en Algérie.
Les manifestants s'opposent à un cinquième mandat du président, très affaibli depuis 2013. Ils dénoncent aussi des élus corrompus.
Tout au long de la journée de vendredi, la foule n’a cessé de grossir. Les manifestants se sont rassemblés près de la place de la Grande Poste, bâtiment emblématique du centre de la capitale, à quelques mètres du palais du gouvernement.
Les forces de l’ordre ont tenté de disperser la foule avec des gaz lacrymogène, en vain.
La colère monte en Algérie alors qu’Abdelaziz Bouteflika est toujours hospitalisé à Genève pour subir, officiellement, des examens médicaux périodiques.