Dix-sept ans après, les restes humains de plus de 1.100 victimes des attentats du World Trade Center n'ont toujours pas été identifiés. Mais dans un laboratoire de Manhattan, une équipe poursuit inlassablement le travail d'identification, aidée par le progrès technologique.
Chaque jour, sept jours sur sept, le protocole se répète des dizaines de fois. Au départ, un fragment d'os, retrouvé après le 11-Septembre sur le site du World Trade Center, auquel, en dix-sept ans, il n'a pas été possible d'associer un ADN.
Découpé, réduit en poudre, ce reste humain est ensuite mélangé à deux produits chimiques capables d'exposer l'ADN puis de l'extraire. Voilà la théorie, mais dans la pratique, le succès de l'opération n'est pas garanti.