L'attaque chimique dans le quartier de la Ghouta à Damas, il y a 5 ans, a été la plus meurtrière depuis 1988. Le bilan est lourd : plus de 1.800 morts et près de 10.000 blessés.
Malaises, vomissements, pupilles dilatées : il est 2h25 le mercredi 21 août... Damas vient d'être la cible d'une attaque chimique. De nombreux habitants se réfugient dans les caves, d'autres meurent sur le coup, pendant leur sommeil.
Les plus chanceux sont transférés dans des hôpitaux de fortune, à quelques kilomètres de la Ghouta. Rapidement, les capitales occidentales découvrent l'ampleur du massacre. Les dirigeants et experts n'ont guère de doute : selon eux, Bachar al-Assad a utilisé du gaz sarin contre la population.
Barack Obama, David Cameron et surtout François Hollande promettent une réaction immédiate et des sanctions inédites. Damas a jusqu'au 30 juin pour détruire la totalité de son arsenal, qui a causé le 21 août la mort de 1.800 Syriens. Malgré l'accord, le régime a utilisé à plusieurs reprises des armes chimiques, du sarin, à nouveau, et du chlore.