Seize pays étaient réunis pour un mini-sommet visant à apaiser le climat de tension face au défi migratoire, dimanche 24 juin. Une initiative venue d'Emmanuel Macron et d'Angela Merkel, qui ont appelé à des accords pour dépasser l'absence de consensus qui n'en finit pas de paralyser l'UE.
Ce mini-sommet de crise s'est tenu à Bruxelles après le refus de l'Italie et de Malte d'accueillir plusieurs bateaux transportant des migrants. Le but : tenter de proposer une politique de régulation précise pour gérer les flux migratoires de manière efficace et durable.
Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie ont refusé toute répartition obligatoire des migrants, ce qui explique leur absence à Bruxelles. L'Italie, l'Espagne, la Grèce et Malte demandent au contraire plus de solidarité dans cette répartition entre pays membres.