L'humoriste Jimmy Kimmel est apparu très ému sur le plateau de son émission, le «Late Show». Il a évoqué la naissance de son nouveau-né, sa malformation cardiaque et l'importance de l'Obamacare.
Durant une séquence de presque un quart d'heure, Jimmy Kimmel a expliqué comment l'heureux événement qu'attendaient sa femme et lui s'est compliqué : quelques heures après la naissance de Billy, le 21 avril 2017, une infirmière s'est rendue compte qu'il était un peu trop «violet», et en l'auscultant, elle a entendu un murmure dans son coeur.
Heureusement, le bébé a été pris en charge et il est maintenant hors de danger. Il devra tout de même se faire opérer plusieurs fois durant l'enfance et l'adolescence pour s'assurer que son coeur n'est pas endommagé, et remplacer la valve que les médecins lui ont donné.
Après avoir raconté en détails, et tout de même avec quelques blagues, les incidents de cette journée, Jimmy Kimmel en a profité pour remercier plusieurs personnes : sa famille, son équipe, ses amis, mais aussi l'équipe médicale de l'hôpital de Los Angeles.
«Si votre bébé va mourir, votre salaire ne devrait pas être important»
Mais la déclaration de Jimmy Kimmel a ensuite pris une tournure politique. «Le président Trump a proposé, le mois dernier, une baisse de six milliards dans les financements de l'Institut National de la Santé», a-t-il commencé. «Dieu merci, nos membres du Congrès ont passé un accord la nuit dernière pour ne pas suivre cette mesure. Ils ont en fait augmenté les financements de deux milliards de dollars, et je les applaudis».
L'humoriste a abordé cette question car la politique de Donald Trump aurait pu affecter les enfants et les nouveau-nés. «Plus de 40% des personnes touchées par ces restrictions auraient été des enfants». Il a également défendu l'Obamacare, que Donald Trump souhaitait modifier. «Avant 2014, si vous étiez né avec une maladie cardiaque, comme l'a été mon fils, vous n'auriez probablement pas pu avoir d'assurance maladie, car il s'agissait d'un état pré-existant».
Toujours très ému, il a continué son plaidoyer. «Si votre bébé va mourir, votre salaire ne devrait pas être important. Je pense que nous sommes tous de cet avis, républicains comme démocrates». Selon lui, peu importe les affiliations politiques, il est important de s'assurer que les personnes en charge de ces décisions, «le comprenne très clairement».