Un saut dans le passé avec Daniel Auteuil et Guillaume Canet dans «La Belle époque», la comédie touchante «Place des Victoires», et le combat historique de «Midway», voici les meilleurs films à découvrir ce mercredi 6 novembre au cinéma.
«La belle époque», de Nicolas Bedos
Victor (Daniel Auteuil), la soixantaine, ne se reconnaît plus dans cette société moderne où l’on préfère passer sa soirée en tête-à-tête avec son téléphone portable plutôt que de discuter, et où les dessinateurs, comme lui, sont virés des journaux qui privilégient les nouvelles technologies au papier. Cet époux devenu dépressif et râleur, Marianne (Fanny Ardant), psychanalyste pétillante et pleine de vie, ne le supporte plus.
Face à cette crise parentale, leur fils tente de trouver un stratagème pour redonner un peu de piquant à leur vie de couple. Il demande à son pote Antoine (Guillaume Canet) de lui venir en aide. Cet entrepreneur brillant propose par le biais de sa société, de se replonger à l’époque de son choix. Une offre qu'il soumet à Victor. Ce dernier demande de revivre le 16 mai 1974, date à laquelle il a rencontré sa femme quand on fumait encore dans les bistrots et que les pantalons pattes d’eph faisaient fureur.
Nicolas Bedos signe une comédie caustique et drôle, empreinte de nostalgie, qui offre à Fanny Ardant et Daniel Auteuil l’un de leurs plus beaux rôles. Les récits s’entremêlent dans une mécanique parfaitement maîtrisée, et les répliques percutantes suscitent souvent l’hilarité.
«Place des Victoires», de Yoann Guillouzouic
Une rencontre improbable. Bruno, interprété avec justesse par Guillaume de Tonquédec, a tout perdu. Ancien patron vivant dans un quartier huppé de la capitale, ce quadra a été viré de chez lui par sa femme et se retrouve dans un appartement miteux, privé de ses enfants et avec pour seul revenu, le RSA. Alors qu’il tente de retirer quelques euros au distributeur, une bande de garçons de la rue lui dérobent son portable. Par le plus grand des hasards, il croise le chemin de l’un d’entre eux. Contre toute attente, lui et le petit Gagic, voleur espiègle, vont se lier d’amitié et tenter chacun de sortir du marasme en cohabitant.
Pour son premier long-métrage, «Place des Victoires», Yoann Guillouzouic signe un drame tendre, solaire et plein d’émotions. «[…] A la croisée des chemins entre Jiro Taniguchi et l’univers Pixar, ce petit garçon de douze ans représente l’enfance légère, insouciante, drôle et colorée, salvatrice d’un monde adulte parfois lourd, névrosé et fossoyeur. Un peu comme si Ratatouille débarquait dans "Lost In Translation"!», explique le réalisateur.
«Midway», de Roland Emmerich
Habitué aux productions à grand spectacle et aux effets spéciaux spectaculaires, Roland Emmerich («Stargate, la porte des étoiles», «Independance Day», «Le jour d’après») s’attaque au film de guerre dans «Midway», comme avait pu déjà le faire Michael Bay dans «Pearl Harbor». Alors que la Seconde Guerre mondiale sévit, les Etats-Unis et le Japon se livrent une incroyable bataille aéronavale. Le petit atoll de Midway devient, à l’été 1942, la cible de la campagne du Pacifique. L’amiral Nimitz, qui gère la flotte américaine, et Edwin Layton, officier du renseignement, vont tout tenter pour éradiquer les forces japonaises.
Ce blockbuster promet des scènes d’action époustouflantes et réunit un casting de haute volée avec la présence, entre autres, de Luke Evans, Woody Harrelson, Dennis Quaid, Patrick Wilson ou encore Mandy Moore, héroïne de la série «This Is Us».