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«Les submersions migratoires, les vagues migratoires, ça n'existe pas», estime la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier

Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, était l'invitée politique de La Matinale de CNEWS ce jeudi 4 juillet. Elle est revenue sur la politique migratoire en France, affirmant que «les submersions migratoires, les vagues migratoires, ça n'existe pas».

«Le grand remplacement, ça n’existe pas. Ce n'est pas mon avis, c’est ce que disent les chercheurs, c’est ce que dit la science. C’est faux», a lancé la secrétaire nationale des Ecologistes (EELV) Marine Tondelier, invitée ce jeudi sur CNEWS.

«Je vois bien, par contre, pour ces électeurs qui n’aiment pas être manipulés et qui sont fiers de penser librement, qu'ils doivent se sentir un peu instrumentalisés et humiliés qu’on se servent d’eux comme ça», a-t-elle poursuivi, avant d'ajouter que «quel que soit le problème dans ce pays, on leur fait croire que c’est l’immigration».

Ne pas avoir «une vision sélective des choses»

Outre la politique migratoire en France, Marine Tondelier est également revenue sur les propos de Marion Maréchal Le Pen, députée européenne. «Je vais m’adresser aux femmes qui nous écoutent ce matin. Toute la campagne européenne, j’ai vu plein de débats, c’était dur à regarder, et Marion Maréchal Le Pen que je trouvais vraiment méchante, j’avais l’impression qu’elle se cherchait des dalmatiens pour se faire un manteau», a-t-elle déploré.

«Dans la rue, elle dit les migrants violent. Oui il y a des viols dans la rue dans ce pays. Oui il faut les condamner. Mais il ne faut pas avoir une vision sélective des choses et ne voir qu’une partie du problème», a estimé la candidate aux élections législatives.

«Dans ce pays il y a 3,6 millions de femmes qui disent avoir vécu une agression sexuelle par leur conjoint ou leur ex-conjoint, depuis l’âge de 15 ans. Si on veut parler de la santé sexuelle des femmes, des agressions, oui on en parle mais on en parle complètement», a-t-elle rappelé.

«Sinon on ne parle que de l’immigration et pas du reste, et le quotidien des femmes dans ce pays c’est aussi tout le reste», a conclu Marine Tondelier.

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