Pâques est une période importante pour les chocolatiers, tout le monde veut son œuf, son lapin ou autre. Beaucoup de Français préfèrent maintenant se tourner vers la qualité plutôt que la quantité de chocolats à déguster. Une bonne idée pour éviter la crise de foie.
«C'est incontournable, c'est une tradition». Chaque année, la période de Pâques signifie également un boom dans la vente de chocolat. Au total, le chiffre d'affaires de la filière s'élève à 319 millions d'euros pour cette période, selon les chiffres du Syndicat du chocolat.
Dès lors, les clients se pressent dès la première heure dans les chocolateries, afin de préparer la traditionnelle chasse à l'œuf de Pâques. Il y en a évidemment pour tous les goûts, avec toutes les formes : œufs, lapins, moutons, impossible de s'en passer. «Surtout pour les enfants, j'ai deux filles qui adorent le chocolat», a témoigné une cliente interrogée par CNEWS.
Hasnaâ, artisane chocolatière, l'assure, elle est obligée de planifier son stock depuis plusieurs semaines. «On doit commencer à peine après Noël, même avant Noël, puisqu'il est nécessaire de préparer bien en amont certaines gammes. Au total, cela représente 6.000 pièces», témoigne-t-elle.
Et si les tarifs n'ont pas augmenté cette année dans sa boutique située à Canéjan (Gironde), les fèves ayant été achetées en 2023, le cours du cacao a flambé. «Il y a un vrai problème en ce moment, avec la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Mexique qui ont connu une forte sécheresse. La tonne est à 10.000 dollars, c'est plus que le cuivre», assure-t-elle.
Les consommateurs viennent avant tout pour la qualité, quitte à en consommer moins. «C'est l'idée d'apprendre aux enfants à aller sur du meilleur chocolat. Dès le plus jeune âge, cela s'apprend de bien manger», explique une habituée.