À Gare de Lyon, les voyageurs expriment leur mécontentement après que la CGT et Sud-Rail ont appelé à la grève le week-end du 17 et du 18 février, en plein chassé-croisé des vacances scolaires.
«Ça devient trop répétitif», a assuré un passager au micro de CNEWS. Alors que plus de 30 millions de voyageurs transitent chaque année à Gare de Lyon, ses usagers ont montré leur incompréhension après que la CGT et Sud-Rail ont appelé à la grève le week-end des 17 et 18 février.
Une mobilisation organisée pendant les vacances scolaires de la zone C et prochainement de la zone A. «Des enfants partent en vacances alors qu’ils n’ont rien à voir avec la situation. Donc on ne peut pas prendre les gens en otage», a déploré une autre voyageuse.
De son côté, Christophe Fanichet, le patron de SNCF Voyageurs a promis la circulation d’un TGV sur deux, mais s’est indigné contre le mouvement qu’il a jugé «incompréhensible» en raison des primes et promesses de revalorisation mises en place par l’entreprise.
entre 70 et 90% des contrôleurs en grève
«On évoque des sujets de rémunération, avec l'augmentation d'une prime de travail pérenne et mensuelle, des engagements supplémentaires sur l'allongement des fins de carrière et le respect de l'accord signé en 2022», a déclaré Julien Troccaz, secrétaire fédéral Sud-Rail sur LCI ce mercredi.
Une déclaration qui intervient après que Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, a assuré qu’une prime supplémentaire de 400 euros sera versée en mars aux cheminots, que la société a revalorisé l'indemnité de résidence pour les salariés habitant là où le marché immobilier est en tension ou a décidé la création de 1.100 emplois supplémentaires, dont 200 contrôleurs.
Pour l’heure, les usagers de la SNCF attendent encore le plan de transport de la compagnie ferroviaire. Les syndicats estiment qu’entre 70 et 90% des contrôleurs seront en grève.