Le football en France, se retrouve, aujourd'hui, au cœur d'une inquiétante série d'incidents violents. Une situation qui ne serait pas bien gérée par la Fédération française de football, alors que certains évoquent un phénomène déjà existant.
Des violences dans le football de plus en plus fréquentes ces dernières semaines. Alors que de nombreux événements survenus aux abords des stades ont provoqué des blessures et même un mort chez les supporters de clubs français, certains dénoncent le manque d'action de la Fédération française de football.
«C'est une dictature, il n’y a pas de contre-pouvoir. Ils sont là, ils vont faire quoi, une réunion ? Mais ils en ont fait des milliers de réunions. ‘On est contre la violence’, Oui d'accord, et alors ?», a déclaré Michel Moulin, ancien dirigeant et conseiller sportif du PSG.
Mais ces violences ne seraient pas nouvelles pour Dominique Bodin, professeur de sociologie. «On a perdu l'habitude de ces violences. Il faut se souvenir qu'en 2006, il y a eu la mort de Julien Quemener, en 2010, la mort de Yann Lorence, donc rien de très nouveau. Il n’y a pas d'ensauvagement aux abords du foot ou dans les stades de foot», a-t-il déclaré.
En raison des récents incidents survenus aux abords du Vélodrome et du stade de la Beaujoire, Gérald Darmanin avait interdit le déplacement de supporters pour 8 matchs de Ligue 1 et de Coupe de France prévues ce week-end. L'association nationale des supporters avait saisi le Conseil d'État qui a finalement levé l'interdiction pour 4 matches.