Dans certaines villes, les émeutes ont fait des dégâts considérables. C’est le cas à Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle, où le maire Serge De Carli, très affecté, a estimé le préjudice à trois millions d’euros.
«C’est une catastrophe, la ville est à genou». Mairie, école, quartiers… La commune de Mont-Saint-Martin en Lorraine fait partie des nombreuses communes touchées par les violences urbaines.
Ces évènements inédits et extrêmes ont ému le maire de cette ville de près de 9.000 habitants.
Serge de Carli, maire PCF de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), à propos des émeutes qui ont ravagé l'école de la commune : «J'ai 250 élèves qui sont à la rue» dans #HDPros pic.twitter.com/dkk6Lgu1p3
— CNEWS (@CNEWS) July 19, 2023
«Les dégâts matériels sont considérables. Pas moins de neuf bâtiments publics ont été saccagés ou incendiés. L’école Albert Iehlen fait partie de la longue liste des établissements qui ont été attaqués durant cette période d’émeutes qui a agité toute la France : mairie, SESSAD Vivre avec l’autisme, club-house, maison médicale, école, la liste est longue des bâtiments qu’il faudra reconstruire. Car oui nous reconstruirons !» a affirmé Serge De Carli, au cours d’un conseil municipal exceptionnel organisé dans la cour de l’école.
«Nous sommes inconsolables mais je voudrais redire avec vous que je reste aux côtés de notre population qui le mérite», a ajouté l’élu.
Si la France n’est pas à sa première vague, ces violences, consécutives à la mort de Nahel, se sont étendues et généralisées sur l’ensemble du territoire des plus grandes villes aux plus petites agglomérations.