Les récentes violences urbaines ont relancé le débat sur l’insécurité à Nantes (Loire-Atlantique) ou de plus en plus de commerçants et habitants décident de quitter la ville.
«Les Nantais en ont marre, les riverains et les commerçants quittent la ville» a affirmé sur CNEWS le président de l’association sécurité nocturne Nantes qui lutte contre les violences.
Si aucun chiffre ne confirme ces propos, les professionnels du secteur de l’immobilier ont bien observé une défiance chez les acheteurs notamment. En effet, longtemps en tête des classements des villes où il fait bon vivre, Nantes a vu son image se ternir au fil des années.
En cause, l’insécurité grandissante alimentée par le trafic de stupéfiants combinée aux violences urbaines en marge de certaines manifestations. En outre, d'après les chiffres de la préfecture de Loire-Atlantique, avec 2.865 faits constatés en 2021 contre 3.194, les atteintes volontaires à l’intégrité physique ont progressé de 11,48% l’année dernière.
«A l’évidence, il faut monter d’un cran. Il faut regagner la bataille de l’espace public. Je pense aux quartiers Feydeau, Bouffay et Commerce. La situation s’est améliorée, mais pas suffisamment», confiait à Ouest-France la maire de Nantes Johanna Rolland.