Malgré quelque 800 gendarmes, pompiers et volontaires mobilisés, le petit Emile, deux ans et demi, reste introuvable. 48 heures après sa disparition, les secours vont désormais arrêter les battues pour laisser place à des recherches plus «ciblées», auxquelles les volontaires ne pourront plus participer.
Un changement de stratégie radical. Désormais plus aucun bénévole n’est autorisé à rechercher le petit Emile au sein du hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Seuls les forces de l’ordre et les pompiers y sont habilités. Le garçon de deux ans est toujours introuvable depuis sa disparition le 8 juillet dernier.
Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence a expliqué cette nouvelle approche des recherches : «Nous allons adapter le dispositif pour qu’il soit plus ciblé et plus sélectif. Concrètement on arrête les battus, on déploie des moyens spécialisés à la recherche de traces et d’indices.»
Ainsi à compter d'aujourd'hui, le site des recherches est donc fermé à toute personne étrangère au bourg car la présence de centaines de bénévoles arpentant ce terrain escarpé et boisé pour retrouver la trace d’Emile complique le travail des enquêteurs et des équipes cynophiles.
Invitée sur CNEWS, la porte-parole de la Gendarmerie nationale, Nassima Djebli, a expliqué : « Là, on va vraiment se concentrer zone par zone en comptant sur l’expertise des gendarmes, des sapeurs-pompiers qui continuent. On fait un travail différemment, parce que là on a affaire à un petit enfant de deux ans et demi qui ne raisonne pas et qui n’a pas la logique d’un adulte.»
Du côté de l’enquête, les investigations se poursuivent notamment sur la base des témoignages, la téléphonie va elle aussi être exploitée.