Au dixième jour de la grève des agents de propreté en charge du nettoyage de la gare Saint-Charles et du métro marseillais, la situation s’est véritablement dégradée dans la cité phocéenne (Bouches-du-Rhône).
«Ça sent mauvais, il y en a partout, c’est une catastrophe». Sous le regard impuissant des usagers, les détritus continuent de s’entasser dans le métro marseillais et dans les couloirs de la gare Saint-Charles.
La situation ne semble pourtant pas être en passe de s’améliorer. Et pour cause, le dialogue reste tendu entre la direction et les salariés de la société de nettoyage Laser Propreté.
Ces derniers, en grève depuis le 13 juin dernier, revendiquent le rétablissement de certaines primes ainsi que des revalorisations salariales. Mais pour les habitants et les voyageurs la lassitude et l’agacement s’installent.
Si certains comprennent les doléances des agents, d’autres y voient surtout une mauvaise publicité pour la ville. «En voyant ca à Marseille ça n’améliore pas les choses, en terme d’hygiène, c’est la honte», affirme un passant.