Lundi 19 juin, à Bordeaux, une fillette et sa grand-mère ont été violemment agressées sur le pas de leur porte. Ce qui a provoqué une vague d’indignation dans la ville.
La violente agression d’une septuagénaire et de sa petite-fille, qui s’est déroulée ce lundi 19 juin à Bordeaux, est encore très présente dans l’esprit des habitants. Choqués, plusieurs d’entre eux dénoncent une insécurité ambiante dans la ville.
«Des amis, dans le passé, pouvaient sortir en ville sans avoir peur, et c’est vrai qu’aujourd’hui, il y a quand même deux trois interrogations qui se posent», affirme un Bordelais. Même son de cloche pour ces deux jeunes femmes : «Vers la Gare Saint-Jean, parfois, il y a des moments où l’on ne se sent pas forcément en sécurité et la police est moins présente ces derniers temps sur Bordeaux».
Un commerçant du quartier des Chartrons en a même payé les frais. Celui-ci a été cambriolé en octobre 2022, avant l’ouverture de sa boutique. «Voilà ce qui a été fait, on ne veut pas se faire cambrioler une deuxième fois. On a dû faire appel à des spécialistes de la sécurité qui nous ont conseillé d’obturer les battants. Donc que les fenêtres ne puissent pas s’ouvrir, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur», raconte Fabien Desgouilles, représentant Swiss Medical Cannabis.
Une insécurité ressentie par les habitants
Certains habitants pointent du doigt la politique menée par le maire de Bordeaux. «Je me rappelle d’Alain Juppé qui était très bien et les changements politiques depuis, je ne les ai pas vus», «On a entendu dire également que certaines actions devaient être prises, notamment une augmentation des effectifs de police que je n’ai pas forcément ressentie», confient deux Bordelais.
Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux a évoqué des réponses compliquées à apporter en termes de sécurité. Il a toutefois assuré y travailler avec les maires d’autres grandes villes.