Toutes les victimes des deux immeubles effondrés à Marseille sont désormais identifiées. Parmi elles figure Antonietta, une dame âgée accusée par le proche d'une autre victime d'avoir provoqué l'incident en oubliant de couper le gaz.
Alors que les deux derniers corps recherchés sous les décombres de la rue Tivoli ont été retrouvés, les accusations des familles de victimes pointent toutes en direction de l’une d’entre elles, prénommée Antonietta.
D’un certain âge, la dame occupait un appartement du premier étage de l’immeuble effondré à Marseille. Selon les témoignages de ses voisins, Antonietta aurait oublié à plusieurs reprises de couper son gaz.
Le fils d’une des victimes affirme même que c’est un oubli qui aurait provoqué le drame : «Quand j’ai été avisé à 6h du matin, j’ai dit à ma femme : “Mes parents sont morts”. C’était malheureusement Antoinette (Antonietta en français, ndlr) qui avait fait comme à son habitude. Je n’ai eu aucun doute», a confié Bruno, 63 ans, dans Le Parisien.
«Ma tante n’était pas sénile»
Le neveu d’Antonietta a démenti les accusations à l’encontre de sa tante, affirmant qu’il n’y avait plus de gaz chez elle depuis le 18 mars dernier puisque des techniciens de chez Darty seraient venus lui installer une cuisinière électrique ce même jour : «En partant, Darty a fermé le gaz», a-t-il maintenu.
«Donc à moins qu’elle soit complètement folle et qu’elle ouvre le gaz, alors qu’elle n’en avait pas besoin, ça ne vient pas de chez elle», a-t-il déclaré, affirmant que sa tante avait «toute sa tête».
De son côté, Bruno affirme que c’est sa mère et son beau-père qui ont offert à Antonietta une cuisinière électrique, qu’elle débranchait à chaque fois pour remettre le gaz, selon ses dires : «Quand elle se faisait à manger, elle débranchait la cuisinière électrique et rebranchait sa cuisinière à gaz», a-t-il témoigné auprès du Parisien, affirmant que l’octogénaire était bien sénile.
L’état de santé d’Antonietta a été démenti par son neveu, qui souhaite voir cesser les accusations à l’encontre de sa tante : «Je suis désolé pour son fils, mais il faut qu’il arrête. Ma tante n’était pas sénile, elle avait toute sa tête», a-t-il martelé.