Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, était l'invité du Grand Rendez-Vous ce dimanche 23 octobre sur CNEWS. Il est revenu notamment sur les Obligations de quitter le territoire français, dont l'efficacité fait débat en ce moment.
Les Obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans le viseur. Depuis le terrible meurtre de la petite Lola, ce dispositif d'expulsion des étrangers en situation irrégulière sont pointées du doigt. En effet, la meurtrière présumée de la jeune fille était sous le coup de ce dispositif depuis quelques années et n'aurait donc pas dû se trouver en France.
Mais dans les faits, ces OQTF ne sont que peu appliquées : un taux inférieur à 10% en 2020, pour 125.000 mesures prononcées. Invité du Grand Rendez-Vous, ce dimanche matin sur CNEWS, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est revenu sur ce sujet, particulièrement pointé du doigt par l'opposition (essentiellement à droite et à l'extrême droite).
Un travail diplomatique constant
L'ancien ministre de la Santé a tout d'abord tenu à préciser que «les confinements et le covid» ont rendu les expulsions «plus difficiles» ces dernières années, et à rappeler qu'«aucun pays autour de nous ne fait plus d'expulsions que la France».
Selon lui, «le blocage vient de la capacité de faire accepter par les pays destinataires les personnes qui relèvent de leur nationalité». Pour y remédier, «nous travaillons diplomatiquement avec tous les pays dont relèvent un certain nombre de ressortissants, notamment l’Algérie et le Maroc, a assuré le porte-parole du gouvernement. Souvenez-vous, il y a un an et demi déjà, nous avons réduit le nombre de visas légaux accordés aux ressortissants du Maghreb, de manière à envoyer le message à ces pays que désormais ils doivent faire mieux dans leur capacité à accepter leurs ressortissants qui n'ont plus leur place sur le territoire national».